Pourquoi se battre pour revendiquer sa liberté ?
Se battre, protester, manifester dans la rue contre l’absence de liberté qui nous est imposé revient à admettre que nous ne sommes pas libres et que « quelqu’un d’autre » détient notre liberté.
Cela revient à se considérer délibérément comme des esclaves qui attendent qu’on leur donne leur liberté.
Nous n’avons pas à nous battre pour obtenir quelque chose que nous possédons déjà.
Nous avons juste à prendre conscience que cette liberté que nous convoitons est déjà nôtre, et que cette absence de liberté que nous déplorons n’existe que dans nos têtes.
La peur nous pousse à croire que l’on peut nous forcer à faire ce que nous ne voulons pas, mais c’est uniquement parce que docilement nous acceptons les règles du jeu.
La peur et la division constituent les piliers de cette croyance que nous devons obéir, et nous plier aux règles absurdes et inconstantes qui sont annoncées chaque jour dans les médias.
Comment savons-nous quelles règles nous devons suivre ? Parce que nous nous ruons sur la télévision dès que le gouvernement s’adresse à nous. Et si personne ne le regardait ? Et si personne ne l’écoutait ? Personne ne respecterait les règles puisqu’on ne les connaitrait même pas. Ils n’ont même pas besoin de nous forcer à obéir, nous répondons présents de nous-mêmes dès qu’ils veulent dire quelque chose.
« Allez-y allez-y, nous sommes vos esclaves consentants, dites-nous vite quelle nouvelle règle absurde vous souhaitez nous imposer, histoire qu’on ait une bonne raison de râler, de justifier notre colère, et d’oublier notre libre-arbitre ! »
Si un seul d’entre nous refuse de se plier aux règles, bien sûr il le paye cher.
Si la totalité d’entre nous refuse de se plier aux règles, que se passe-t-il ?
La règle disparait.
La règle n’est une règle QUE parce que nous lui obéissons, parce que nous l’acceptons comme telle.
En tant qu’êtres libres, nous choisissons à quelles règles nous donnons du crédit, et en tant que collectif, nous choisissons quelles sont les règles.
Tant que les humains croiront qu’ils sont des individus, ils seront des esclaves consentants qui demanderont à être dirigés.
Le jour où l’humanité comprendra qu’elle est UN COLLECTIF qui choisit ses règles elle-même, plus aucun être humain ne sera un esclave.

Oui Loïs, tu as raison en valeur absolue. C’était déjà le cas pendant la période de l’esclavage ; et il a fallu attendre une nouvelle lois pour l’abolir, un collectif d’esclaves étant impossible a naître. C’est aussi le cas pour la consommation ; si tous nous arrêtions de boire du Coc. Col., en quelques semaines la boite ferait faillite, mais ce que veut la grande majorité c’est justement de continuer à en boire jusqu’au diabète !
Ne culpabilisons pas, il manque juste un degré d’évolution à Sapiens : la Conscience
Et c’est peut être ce qui est en train de naître !!!!
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Je suis entièrement d’accord avec toi et oui je pense que c’est précisément ce qui est en train de naître 🙂 Mon intention n’est que de planter la petite graine dans l’esprit de ceux qui n’en ont pas encore conscience mais sont déjà prêts à l’entendre 😉
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