Bilan 4 ans après : ce que je fais encore, ce que je ne fais plus

Cela fait quelques années que je n’ai plus rien publié sur ce blog. Aujourd’hui j’ai envie de faire le point avec vous sur les différentes pratiques que j’avais initiées à l’époque où j’ai commencé ce blog et dont j’ai pu parler ici.

Il y en a certaines qui se sont maintenues dans mon quotidien et d’autres que j’ai abandonnées pour différentes raisons, plus ou moins bonnes.

Donc petit point sur ce que je ne fais plus :

  • Je ne suis plus vegan ! Et non… Je suis toujours végétarienne, et les produits animaux et testés sur les animaux sont toujours bannis de mes achats pour tout ce qui concerne le non-alimentaire, mais j’ai recommencé à manger du fromage… Sans rentrer dans les détails j’ai vécu une période difficile il y a 2 ans et depuis je suis confrontée à des soucis de troubles du comportement alimentaire et l’alimentation étant devenu quelque chose de compliqué pour moi j’ai tendance à écouter mes envies plus que ma raison. Lorsque le seul aliment qui me fait envie c’est du fromage, bah… je mange du fromage sinon je ne mange rien !
  •  Je fais beaucoup moins attention à mes déchets. Je suis toujours aussi sensible à la démarche et je fais autant attention que possible à limiter mes déchets mais beaucoup moins qu’avant. A l’époque de mon objectif zéro déchet, j’étais en congé parental et j’avais du temps et de l’énergie à consacrer à la démarche. Aujourd’hui j’ai repris le travail et rencontré différentes problématiques dans ma vie personnelle qui m’ont quelque peu éloignées de cet objectif pour l’instant. J’espère retrouver l’énergie de me focaliser sur cet objectif par la suite.
  • Je ne fais plus de no poo. Alors je vous rassure je n’ai pas vendu mon âme à L’Oréal pour autant hein, c’est juste que pour des raisons de manque de temps au quotidien, j’ai désormais opté pour les shampoings solides que je trouve être une bonne alternative aux shampoings cracras. Ils génèrent très peu de déchets et sont très rapides d’utilisation au quotidien, plus que les préparations no poo à base de rhassoul, bicarbonate ou farine. Pour autant, il m’arrive régulièrement le week end ou lorsque je suis en vacances d’utiliser du rhassoul ou du bicarbonate.
  • Je ne fabrique plus mon déo. J’utilise des déo solides ou du bicarbonate seul.
  • Je cuisine beaucoup moins. Pour les mêmes raisons que le véganisme, mes difficultés à m’alimenter m’ont quelque peu éloignée des fourneaux, même si ces derniers temps je tente de me motiver à reprendre mes casseroles (le confinement m’y a aidé !!)
  • Je ne cours plus. Je compte m’y remettre car je ne fais plus du tout de sport, mais le processus motivationnel étant assez complexe chez moi, cela peut prendre du temps entre l’envie et la réalisation du projet !

Maintenant qu’on a fait le tour des choses que j’ai progressivement abandonnées ou modifiées dans mon quotidien, voilà toutes les nouvelles habitudes que j’avais prises il y a 5 ans lorsque j’ai décidé de changer ma façon de consommer, et qui sont devenues indispensables pour moi (au point de rythmer mon quotidien même en période de dépression, c’est dire !).

Ce que je fais toujours :

  • Je suis toujours végétarienne ! Bah oui, vous l’avez lu plus haut, j’ai eu du mal à maintenir le véganisme, mais manger des animaux reste impensable pour moi et depuis que j’ai pris cette décision en mars 2013 je ne suis jamais revenue dessus et à aucun moment je ne l’ai regretté.
  • Je crochète toujours mes tawashis. Je n’ai plus acheté d’éponge depuis 2016. J’ai crocheté dans différentes matières : coton, acrylique, trapilho, ficelle, afin de tester l’efficacité des différentes matières, et leur résistance aux différents lavages. mes préférés restent les tawashis en coton, mais on m’a offert à Noël des tawashis crochetés avec un fil synthétique spécial, un peu métallique, qui permet d’avoir un effet grattant, et j’adore ! Il faut absolument que je me procure ce fil pour tester d’en crocheter moi-même, c’est de loin les plus efficaces et solides que j’ai pu tester ! (merci Sylvie !)
  • Je continue de limiter mon utilisation des appareils électriques. Tant que je peux faire à la main, je fais à la main même si c’est plus long. je continue de moudre mon café moi-même dans un vieux moulin Peugeot trouvé en foire à tout, je continue d’utiliser ma cafetière à piston, lorsque je taille ma haie je n’utilise ni tronçonneuse ni taille-haie mais uniquement cisaille, sécateur, coupe-branche, etc… Et lorsqu’un appareil électrique rend l’âme, j’évite de le remplacer s’il n’est pas indispensable.
  • Je privilégie les achats d’occasion dès que possible et je donne ce qui ne me sert plus. En bref je suis toujours minimaliste dans l’âme. J’essaie de ne pas m’encombrer et de n’acheter que si nécessaire et d’occasion au maximum.

Alors pourquoi ce petit bilan ? Déjà par honnêteté et également pour montrer qu’initier tous ces changements, même si on y croit profondément, n’est pas toujours si simple à faire et encore moins à maintenir sur le long terme.

Certaines pratiques peuvent facilement devenir de nouvelles habitudes durables, alors que d’autres, au gré des aléas de la vie et des facilités de chacun, peuvent devenir des poids que l’on n’arrive plus à porter.

L’idée est donc aussi de se déculpabiliser si à un moment donné de notre parcours on n’arrive plus à assumer concrètement le poids de nos convictions. Prendre soin de soi est primordial et parfois il faut savoir reculer pour mieux sauter.

De mon côté je ne me satisfais pas forcément de ces changements car j’aurais aimé être capable d’intégrer durablement toutes ces nouvelles habitudes car chacune d’elle répond à mes convictions profondes. Mais il faut savoir accepter que vouloir ne signifie pas toujours pouvoir, en fonction de notre état du moment.

Alors si vous aussi vous avez du abandonner certaines bonnes habitudes, n’hésitez pas à me le dire en commentaires, je me sentirai moins seule !

20170411_122358