Pourquoi recevoir des cadeaux et en offrir est si difficile pour les autistes ?

Cet article est la retranscription écrite d’une vidéo que j’ai créée et mise en ligne sur Youtube en décembre 2022. Vous pouvez regarder la vidéo ci-dessous et/ou lire la retranscription.

Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de la difficulté à recevoir des cadeaux et à en offrir.

En tant qu’autiste j’ai énormément de mal avec le mois de décembre, cette période de l’année où tous les humains semblent avoir décidé d’un commun accord qu’il fallait s’offrir des cadeaux, et donc, accepter également d’en recevoir.

En effet, offrir des cadeaux et en recevoir semble être une activité naturelle et agréable pour les neurotypiques, or, pour moi, et je pense pour beaucoup de neuroatypiques, c’est particulièrement compliqué.

D’abord, offrir des cadeaux : J’ai l’impression que pour les personnes neurotypiques, donc qui ont le même fonctionnement que l’immense majorité des êtres humains, offrir un cadeau c’est genre : je rentre dans une boutique pour me balader, “oh tiens, ça ce serait génial pour Jean-Pierre ! Je le prends. Oh et puis ça je suis sûre que Gislaine va adorer, je le prends !” Et bam, les cadeaux de Noël sont faits.

Pour moi, c’est genre : bon je suis invitée à Noël, qui va être là ? Ok. Donc il faut que je réfléchisse à qui sont ces gens. Qu’est-ce qu’ils aiment ? Qu’est-ce qu’ils n’aiment pas ? Comment est leur maison ? De quoi ils aiment parler ? Comment ils sont habillés ? Quels sont leurs loisirs ? etc… Et me voilà partie dans plusieurs heures de réflexion pour tenter de rassembler tout ce que je pense savoir sur chacune des personnes qui sera présente le jour de Noël, et tenter de trouver une cohérence parmi tous ces morceaux d’informations épars dont je dispose, afin de déceler une ligne directrice qui me permettrait d’imaginer ce qui pourrait leur faire plaisir.

 Imaginez le temps et l’énergie que ça prend lorsqu’il y a 15 invités, dont certains que l’on ne voit qu’une fois par an, à Noël… 

Soit dit en passant, l’exercice est rendu d’autant plus difficile que les autistes ont souvent une mémoire différente des neurotypiques. Personnellement je ne me souviens pas des choses de façon linéaire, comme une histoire et je ne peux pas retrouver mes souvenirs de cette façon non plus. Mes souvenirs me reviennent par association d’idées de façon complètement anarchique et incontrôlable. Donc rechercher un souvenir précis est d’autant plus compliqué. 

Je pourrais faire des choix plus “neutres”, c’est d’ailleurs ce que je fais parfois pour éviter l’épuisement, et offrir quelque chose que “tout le monde” aime. Mais il n’y a rien en réalité que “tout le monde” aime. Mettons que je veuille offrir des chocolats. C’est rassembleur le chocolat. Bah oui, mais lesquels ? Les rayons débordent de dizaines de variétés différentes. Est-ce que cette personne aime le chocolat noir ? au lait ? Aime-t-elle quand il y a de l’alcool dedans ? Et c’est reparti pour des heures de réflexions, à essayer d’établir des modèles prédictifs en me basant sur ce que je pense savoir des personnes qui aiment le chocolat noir ou le chocolat qui contient de l’alcool. Est-ce que cette personne à qui je souhaite offrir ce cadeau pourrait rentrer dans ce modèle que j’ai établi des personnes qui aiment le chocolat alcoolisé ?…

Mais imaginons que j’y arrive. Je dois ensuite choisir dans quel magasin je vais me rendre pour acheter ce que j’ai choisi pour Tata Josette. Je dois choisir quand je vais y aller. 

Vous me direz jusque là, vous aussi. 

Sauf que la différence, c’est que moi, comme la plupart des autistes, je déteste les magasins. Je déteste les endroits où il y a beaucoup de stimuli, beaucoup d’objets, beaucoup de lumière, beaucoup de choses à voir et à analyser, beaucoup d’énergies qui interfèrent avec ma sphère personnelle. Je déteste les endroits où il y a des gens, et du bruit, et plein de conversations qui s’emmêlent, que je ne peux pas m’empêcher d’entendre et auxquelles je réagis intérieurement et qui m’emmènent encore dans des réflexions épuisantes alors que je suis censée trouver le cadeau de Tonton Jean-Claude. 

D’autre part, les autistes souffrent de quelque chose qui s’appelle la dysfonction exécutive. C’est une difficulté, plus ou moins marquée, pour réaliser des actions, et qui peut intervenir à différentes étapes de la réalisation d’une action : trouver l’énergie et la motivation de le faire , trouver comment organiser les étapes qui vont permettre la réalisation de cette action, choisir de quelle manière on va la réaliser, puis réussir à la réaliser. 

Toutes ces étapes demandent beaucoup plus d’énergie à un autiste qu’à un neurotypique, et souvent beaucoup plus de temps. Entrer dans un magasin et y acheter quelque chose est un acte banal du quotidien pour beaucoup, pour nous c’est un effort qui nous rappelle à quel point ce monde n’est pas fait pour nous.

Je stimme beaucoup dans les magasins, pour tenter d’évacuer mon stress. 

Stimmer c’est faire des gestes répétitifs comme agiter ses doigts, se balancer, ou faire les 100 pas nerveusement. Sauf que j’essaie de le faire discrètement pour ne pas attirer des regards surpris.

Donc je sais que lorsque je vais m’y rendre, ça va être désagréable, ça va être épuisant, donc je n’ai pas envie d’y aller. Je ne le fais que pour répondre à cette injonction sociale qui veut que l’on offre des cadeaux à Noël, et parce que des gens m’ont invité et que ça ne se fait pas de refuser une invitation pour Noël. D’ailleurs si on tente de le faire, les gens insistent car ils veulent qu’on se sentent accueillis et pas rejetés. C’est adorable de leur part sachant qu’ils ne peuvent absolument pas imaginer les angoisses et l’épuisement que tout ça génère chez moi.

Donc comme je déteste les magasins, j’essaye d’être stratégique : si je peux, dans le même magasin, trouver les cadeaux pour plusieurs personnes, j’aurais moins de magasins à faire, donc je serai potentiellement moins épuisée.

Mais même une fois dans le magasin, comme je l’ai dit pour les chocolats : aucun article n’existe en un seul exemplaire, il y a toujours un choix pléthorique. Et là, je suis obligée de me lancer dans une étude comparative de chacun des items présents pour tenter de déceler lequel correspondrait le plus à ce que je pense savoir de la personnalité de mamie Paulette. 

J’imagine que je pourrais faire comme certains, prendre le moins cher. Mais j’ai envie de vraiment faire plaisir quand j’offre un cadeau. Car voir la déception sur le visage de la personne à qui je l’offre, après tant d’efforts passés à tenter de lui offrir quelque chose qui lui corresponde, c’est juste déchirant et déprimant et ça me renvoie une fois de plus au fait que je suis vraiment un extraterrestre et que je ne comprends pas les êtres humains.

Imaginez donc, que tous ces efforts sont à multiplier par le nombre d’invités présents. Je peux vous assurer que mes mois de décembre sont toujours éreintants et angoissants.

Mais, alors qu’on peut se dire qu’on a fait le plus dur, arrive le 24 décembre. Et là, les cadeaux il va falloir se confronter au visage de celui qui les reçoit, le verdict tombe, est-ce que ça va plaire ou pas ? J’ai l’impression d’être un accusé au tribunal, en attente de son jugement. 

Parce que, les neurotypiques disent souvent que les autistes n’ont pas d’empathie : c’est faux ! On a juste pas la même que vous. Moi, je ne comprends pas les gens, je ne comprends pas les codes sociaux, même si j’ai appris avec les années à les appliquer, mais par contre, je lis les visages. Je lis le regard des gens. Je vois ce qu’ils ressentent. Je suis une éponge, c’est pour ça que souvent j’évite de regarder les gens car leurs ressentis me polluent et j’ai déjà bien assez à faire avec les miens. Sauf dans mon boulot où là je cherche à les aider et où ce super-pouvoir est particulièrement utile.

Mais là, quand il s’agit de regarder les gens ouvrir les cadeaux que je leur ai offert, c’est une vraie torture. Sauf quand je suis sûre de mon coup, ce qui est rare, mais ça arrive avec les gens très extravertis, qui ne sont pas avares d’informations sur eux. Ils disent tellement qui ils sont dans toute leur attitude, leurs mots, leurs réactions, qu’il est plus facile pour moi de trouver comment les rendre heureux.

Mais, le pire c’est ensuite : quand c’est moi qui reçoit les cadeaux. Là le stress est à son maximum, j’ai le cœur qui bat la chamade et je suis plus que jamais dans le faux-self. 

Le faux-self pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une fausse personnalité de façade que les neuroatypiques développent et utilisent dans les interactions sociales. C’est un comportement qui correspond à ce qui est attendu par les autres, mais qui ne correspond en rien à notre vraie personnalité. C’est comme enfiler un costume. Les gens croient que c’est nous, mais non, c’est juste un masque derrière lequel on se cache, une armure qui nous protège.

Donc au moment où je reçois des cadeaux je suis dans le faux-self à fond. Le mien est relativement extraverti, souriant et sociable. Rien à voir avec qui je suis vraiment à savoir une personne introvertie, angoissée, et solitaire.

Je sais qu’en ouvrant les cadeaux, je vais me retrouver confrontée avec l’image que les gens ont de moi. Et ça fait mal car ça me rappelle à quel point cette image n’est pas qui je suis. Ça me rappelle que justement je suis dans le faux-self avec la plupart des gens que je côtoie et que pratiquement personne ne me connait réellement et ne sait réellement ce qui me ferait plaisir.

Mais surtout, il va falloir que je MONTRE une réaction. Et c’est ça le plus dur. 

Si je m’écoute, quand je reçois quelque chose, je ne suis que dans les pensées : est-ce que j’aime cet objet ? Comment je vais l’utiliser ? Est-ce que je me le serais acheté ? Comment  je vais faire pour que cet objet ne devienne pas un poids dans ma vie ? (Oui, petite précision, je suis minimaliste car les objets ont un poids énergétique dans ma vie et plus j’en ai plus je croule sous ce poids, donc j’ai besoin de faire du vide très régulièrement mais il est compliqué de se débarrasser d’un cadeau, ça me donne l’impression d’être ingrate ) Pourquoi cette personne me l’a-t-elle offert ? Quelle image a-t-elle de moi pour m’offrir ça ? Qu’attend-elle de moi ? Est-ce un message ? Cette question peut sembler bizarre, mais en tant que femme très masculine, on m’a souvent offert “des trucs de fille” : le cauchemar absolu pour moi. Le truc qui réveille des traumatismes d’enfance, quand on essayait de me faire rentrer dans une case qui n’était pas la mienne : celle des filles.

 Et dans ces cas là, au-delà du fait que je n’aime pas ce qu’on m’offre, j’ai la sensation qu’on me dit aussi : “je ne t’aime pas comme tu es, je voudrais que tu sois différente.” C’est extrêmement violent.

Bref, au moment où je découvre le cadeau, je suis en intense réflexion. Sauf que la personne qui me l’a offert me regarde et attend une réaction de ma part. Et c’est là que c’est dur. Je dois réussir à m’extraire de mon monde intérieur, bien plus confortable pour moi que le monde extérieur, et forcer mon visage à sourire, m’efforcer de dire merci, voire de commenter pourquoi j’aime ce cadeau. Et c’est un effort épuisant, même si j’aime réellement ce qu’on m’a offert.

Au final, à la fin de la soirée, je suis littéralement éreintée, vidée de mon énergie et souvent complètement déprimée.

Vous comprendrez donc aisément pourquoi, pour moi, et je pense de nombreux autistes, les “fêtes” de fin d’année sont loin d’être une fête.

Les anniversaires c’est encore pire puisqu’on est le seul à recevoir des cadeaux donc l’attention ne peut même pas être répartie sur les autres invités. 

C’est pour ça que je ne fête jamais mon anniversaire.

Donc si vous avez une personne autiste dans votre entourage, ne le prenez pas mal si, comme moi cette année, elle décide de boycotter Noël, et si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à lui demander ce qui lui conviendrait le mieux lors de cet évènement.

Je précise que ce que j’ai expliqué correspond à mes difficultés, et je sais qu’elles sont partagées par d’autres personnes neuroatypiques, mais pas nécessairement toutes. 

Et inversement, d’autres personnes sur le spectre autistique ou souffrant d’autres troubles du neurodéveloppement pourraient rencontrer des difficultés que je n’ai pas mentionné ici. 

De manière générale, j’ajoute enfin, que ce n’est pas parce que nous pouvons le faire que c’est confortable de le faire. Et donc partir du principe que si une personne peut, ça veut dire qu’elle n’est pas autiste, est faux. 

Parfois nous pouvons mais ça nous épuise, et tout nous épuise tellement dans ce monde que parfois, savoir précisément ce qui nous pose problème dans une situation nous est impossible. 

Cette impossibilité de savoir ce qui ne nous convient pas, est précisément ce qui nous empêche de prendre soin de nous. 

Lorsque l’on a identifié un stimulus comme problématique, on peut tenter de le supprimer. Lorsque l’on est envahi par une sensation de mal-être, de trop-plein, sans savoir d’où ça vient ou ce que l’on pourrait faire pour l’apaiser, on a juste à subir en serrant les dents et prier pour que ça s’arrête, et ça finit souvent en crise ou en burn-out.

Merci à tous de m’avoir lu, en espérant que mon expérience personnelle puisse vous permettre de mieux comprendre notre quotidien. 

Et si vous souffrez des mêmes difficultés que moi, n’hésitez pas à envoyer cet article à vos proches pour leur expliquer ce que vous vivez.

Bilan 4 ans après : ce que je fais encore, ce que je ne fais plus

Cela fait quelques années que je n’ai plus rien publié sur ce blog. Aujourd’hui j’ai envie de faire le point avec vous sur les différentes pratiques que j’avais initiées à l’époque où j’ai commencé ce blog et dont j’ai pu parler ici.

Il y en a certaines qui se sont maintenues dans mon quotidien et d’autres que j’ai abandonnées pour différentes raisons, plus ou moins bonnes.

Donc petit point sur ce que je ne fais plus :

  • Je ne suis plus vegan ! Et non… Je suis toujours végétarienne, et les produits animaux et testés sur les animaux sont toujours bannis de mes achats pour tout ce qui concerne le non-alimentaire, mais j’ai recommencé à manger du fromage… Sans rentrer dans les détails j’ai vécu une période difficile il y a 2 ans et depuis je suis confrontée à des soucis de troubles du comportement alimentaire et l’alimentation étant devenu quelque chose de compliqué pour moi j’ai tendance à écouter mes envies plus que ma raison. Lorsque le seul aliment qui me fait envie c’est du fromage, bah… je mange du fromage sinon je ne mange rien !
  •  Je fais beaucoup moins attention à mes déchets. Je suis toujours aussi sensible à la démarche et je fais autant attention que possible à limiter mes déchets mais beaucoup moins qu’avant. A l’époque de mon objectif zéro déchet, j’étais en congé parental et j’avais du temps et de l’énergie à consacrer à la démarche. Aujourd’hui j’ai repris le travail et rencontré différentes problématiques dans ma vie personnelle qui m’ont quelque peu éloignées de cet objectif pour l’instant. J’espère retrouver l’énergie de me focaliser sur cet objectif par la suite.
  • Je ne fais plus de no poo. Alors je vous rassure je n’ai pas vendu mon âme à L’Oréal pour autant hein, c’est juste que pour des raisons de manque de temps au quotidien, j’ai désormais opté pour les shampoings solides que je trouve être une bonne alternative aux shampoings cracras. Ils génèrent très peu de déchets et sont très rapides d’utilisation au quotidien, plus que les préparations no poo à base de rhassoul, bicarbonate ou farine. Pour autant, il m’arrive régulièrement le week end ou lorsque je suis en vacances d’utiliser du rhassoul ou du bicarbonate.
  • Je ne fabrique plus mon déo. J’utilise des déo solides ou du bicarbonate seul.
  • Je cuisine beaucoup moins. Pour les mêmes raisons que le véganisme, mes difficultés à m’alimenter m’ont quelque peu éloignée des fourneaux, même si ces derniers temps je tente de me motiver à reprendre mes casseroles (le confinement m’y a aidé !!)
  • Je ne cours plus. Je compte m’y remettre car je ne fais plus du tout de sport, mais le processus motivationnel étant assez complexe chez moi, cela peut prendre du temps entre l’envie et la réalisation du projet !

Maintenant qu’on a fait le tour des choses que j’ai progressivement abandonnées ou modifiées dans mon quotidien, voilà toutes les nouvelles habitudes que j’avais prises il y a 5 ans lorsque j’ai décidé de changer ma façon de consommer, et qui sont devenues indispensables pour moi (au point de rythmer mon quotidien même en période de dépression, c’est dire !).

Ce que je fais toujours :

  • Je suis toujours végétarienne ! Bah oui, vous l’avez lu plus haut, j’ai eu du mal à maintenir le véganisme, mais manger des animaux reste impensable pour moi et depuis que j’ai pris cette décision en mars 2013 je ne suis jamais revenue dessus et à aucun moment je ne l’ai regretté.
  • Je crochète toujours mes tawashis. Je n’ai plus acheté d’éponge depuis 2016. J’ai crocheté dans différentes matières : coton, acrylique, trapilho, ficelle, afin de tester l’efficacité des différentes matières, et leur résistance aux différents lavages. mes préférés restent les tawashis en coton, mais on m’a offert à Noël des tawashis crochetés avec un fil synthétique spécial, un peu métallique, qui permet d’avoir un effet grattant, et j’adore ! Il faut absolument que je me procure ce fil pour tester d’en crocheter moi-même, c’est de loin les plus efficaces et solides que j’ai pu tester ! (merci Sylvie !)
  • Je continue de limiter mon utilisation des appareils électriques. Tant que je peux faire à la main, je fais à la main même si c’est plus long. je continue de moudre mon café moi-même dans un vieux moulin Peugeot trouvé en foire à tout, je continue d’utiliser ma cafetière à piston, lorsque je taille ma haie je n’utilise ni tronçonneuse ni taille-haie mais uniquement cisaille, sécateur, coupe-branche, etc… Et lorsqu’un appareil électrique rend l’âme, j’évite de le remplacer s’il n’est pas indispensable.
  • Je privilégie les achats d’occasion dès que possible et je donne ce qui ne me sert plus. En bref je suis toujours minimaliste dans l’âme. J’essaie de ne pas m’encombrer et de n’acheter que si nécessaire et d’occasion au maximum.

Alors pourquoi ce petit bilan ? Déjà par honnêteté et également pour montrer qu’initier tous ces changements, même si on y croit profondément, n’est pas toujours si simple à faire et encore moins à maintenir sur le long terme.

Certaines pratiques peuvent facilement devenir de nouvelles habitudes durables, alors que d’autres, au gré des aléas de la vie et des facilités de chacun, peuvent devenir des poids que l’on n’arrive plus à porter.

L’idée est donc aussi de se déculpabiliser si à un moment donné de notre parcours on n’arrive plus à assumer concrètement le poids de nos convictions. Prendre soin de soi est primordial et parfois il faut savoir reculer pour mieux sauter.

De mon côté je ne me satisfais pas forcément de ces changements car j’aurais aimé être capable d’intégrer durablement toutes ces nouvelles habitudes car chacune d’elle répond à mes convictions profondes. Mais il faut savoir accepter que vouloir ne signifie pas toujours pouvoir, en fonction de notre état du moment.

Alors si vous aussi vous avez du abandonner certaines bonnes habitudes, n’hésitez pas à me le dire en commentaires, je me sentirai moins seule !

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Le minimalisme en course à pied

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Et oui ! Dans le domaine de la course à pied aussi on parle de minimalisme, et tout comme dans les autres aspects de ma vie quotidienne, je suis minimaliste jusqu’au bout des baskets !

A quoi correspond donc ce fameux courant minimaliste lorsqu’il s’agit de running ? Lire la suite « Le minimalisme en course à pied »

A faire soi-même : le sapin de Noël 100% récup #DIY

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Je n’ai jamais acheté de véritable sapin pour Noël.

L’idée de faire couper un arbre juste pour décorer ma maison quelques jours avant Noël m’a toujours paru absurde.

J’utilisais donc des sapins artificiels que je gardais le plus longtemps possible. Mais se posait ensuite la question du déchet qui était généré par cet achat, quand bien même il a été utilisé de nombreuses années.

J’ai donc cette année, mis au défi mon homme de nous fabriquer un sapin entièrement écolo, en matériaux de récup et suffisamment solide pour être utilisé pendant des années.

Et je peux dire qu’il a relevé le défi haut la main ! Lire la suite « A faire soi-même : le sapin de Noël 100% récup #DIY »

Crochet : les tawashis (éponges lavables)

Il y a quelques temps je vous avais proposé un tuto pour faire des tawashis à base de t-shirts (ou autres vêtements) recyclés.

Et dans cet article je vous avais promis le tutoriel pour faire les tawashis au crochet. Chose promise, chose due ! Voilà donc mes quelques explications pour faire un tawashi simple au crochet. Lire la suite « Crochet : les tawashis (éponges lavables) »

Lumière : le documentaire sur le pranisme

soleil dans une feuille

Il y a quelques jours j’ai vu un documentaire très intéressant sur un sujet qui m’intéresse énormément depuis que j’ai appris son existence : le pranisme, c’est-à-dire le fait de se nourrir exclusivement de prana.

Alors, avant de vous parler de ce documentaire, définissons d’abord de quoi il est question : le prana c’est quoi ?

Lire la suite « Lumière : le documentaire sur le pranisme »

Besoin d’aide pour désencombrer votre intérieur ? Découvrez le métier de Home Organiser !

Il y a quelques temps j’ai écrit un article sur le désencombrement selon la méthode Konmari.

Suite à cet article, j’ai été contactée par Elodie qui a eu envie de me parler de son métier : Home Organiser, c’est-à-dire, le même métier que celui de Marie Kondo.

Peut-être que vous aussi, à la lecture du livre « La magie du rangement », vous vous êtes dit que désencombrer votre intérieur serait plus facile avec l’aide d’une professionnelle.

J’ai donc eu envie d’interviewer Elodie pour en savoir plus sur son métier et ses méthodes.

Peut-être que ses conseils, vous donneront la motivation nécessaire à vous lancer vous aussi dans le désencombrement pour un intérieur minimaliste ! Lire la suite « Besoin d’aide pour désencombrer votre intérieur ? Découvrez le métier de Home Organiser ! »

7 bonnes raisons de se mettre au no poo

Lorsque j’ai entendu parler du No Poo la première fois, j’en ai eu une image très négative !

J’avais l’impression qu’on se baladait en permanence avec les cheveux sales car on ne les lavait plus jamais !

Aujourd’hui je suis au No Poo depuis plus de 6 mois et ça fait plus d’un an que je n’ai pas utilisé un shampoing du commerce ayant fait une transition en douceur grâce au savon d’Alep pendant 6 mois (ma recette de shampoing maison au savon d’Alep ici), (mes routines no poo ici), (mon premier mois sans rien ici).

Et surtout mes cheveux sont propres!

Non le No Poo n’est pas un truc de hippie crado !

Vous en doutez ? Voilà quelques arguments qui pourraient bien vous convaincre ! Lire la suite « 7 bonnes raisons de se mettre au no poo »

Lectures : La magie du rangement et #Zoom sur la méthode Konmari et le désencombrement

la magie du rangement marie kondo méthode konmari

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler (enfin !) du superbe livre de Marie Kondo « la Magie du Rangement » paru en 2015.

Parce qu’on ne peut pas passer à côté de Marie Kondo sur un blog minimaliste, c’est juste pas possible ! Elle est vraiment la reine du désencombrement au même titre que Béa Jonhson est la reine du Zéro déchet ! Lire la suite « Lectures : La magie du rangement et #Zoom sur la méthode Konmari et le désencombrement »

Conférence Zéro Déchet de Béa Johnson en Normandie

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Hier soir j’ai eu la chance d’assister à la conférence de Béa Johnson qui avait lieu à St Marcel dans l’Eure.

Je dis que j’ai eu de la chance car les organisateurs ont du refuser du monde ! Lire la suite « Conférence Zéro Déchet de Béa Johnson en Normandie »

Objectif Zéro Déchet : le passage à vide #6

Ça fait un certain temps que je ne vous ai pas parlé de mon Objectif Zéro Déchet puisque mon dernier article date d’il y a 4 mois !

Et malheureusement je n’ai pas avancé tellement de ce côté là en 4 mois… Lire la suite « Objectif Zéro Déchet : le passage à vide #6 »

Quelques photos…

Hier j’ai retrouvé mon tout premier blog, ouvert il y a 10 ans.

Un blog photos, principalement en macro, que j’avais ouvert sur Skyblog.

Je ne résiste pas à vous mettre ici quelques unes des photos que j’y avais publié à l’époque parce qu’elles sont assez minimalistes je trouve. Lire la suite « Quelques photos… »

Suite de mes aventures No Poo : J’ai testé le mois sans rien !

Il y a peu j’avais écrit un article sur ma routine No Poo . Et puis l’écriture de cet article m’a donné envie de tester le « mois sans rien ».

Alors le « mois sans rien » c’est quoi ?

Lire la suite « Suite de mes aventures No Poo : J’ai testé le mois sans rien ! »

à la Une

Bienvenue !

Quand la vie est une tempête dans laquelle on se noie…

Quand elle nous écrase sous le poids de sa surabondance…

Quand le quotidien est une tornade qui nous asphyxie…

Quand son agitation perpétuelle nous étourdit…

… La simplicité est une nécessité.

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Vous pouvez me contacter à lois@moinscestmieux.com

Me soutenir : https://utip.io/loisakasha

Le jeûne intermittent

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Tout le monde sait ce qu’est le jeûne, c’est une pratique qui consiste à ne pas manger du tout pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Mais le jeûne intermittent qu’est-ce que c’est ? Non il ne s’agit pas d’une personne de moins de 25 ans qui enchaîne les petits contrats dans le monde du spectacle.

En l’occurrence, il s’agit de réduire le nombre de repas quotidien et de rester à jeun un certain nombre d’heures dans la journée. Lire la suite « Le jeûne intermittent »

Lectures : L’art de la simplicité

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de « l’art de la simplicité » de Dominique Loreau paru en 2005.

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Pour situer les choses, Dominique Loreau est une française qui vit au Japon. Ce détail est loin d’être anodin car la culture japonaise et le Zen ont une grande importance dans son écriture et son discours.

Pour être honnête lorsque j’ai commencé à lire ce livre, j’ai été très surprise et même déçue. Lire la suite « Lectures : L’art de la simplicité »

Le Greenwashing ou comment le marketing utilise notre conscience écologique à nos dépends

Il est long ce titre hein ? Ouais un peu trop peut-être…

Mais en même temps je peux pas non plus juste vous balancer un titre comme ça « Le Greenwashing » et vous laisser comme ça sans rien derrière…

Bah oui, parce que le Greenwashing tout le monde ne sait pas ce que c’est…

Alors bon, quand on utilise un terme anglais, la moindre des choses c’est de l’expliquer, hein, on n’a pas été élevé n’importe où non plus, on fait les choses bien, quoi…

Enfin bref, le Greenwashing c’est quoi ? Lire la suite « Le Greenwashing ou comment le marketing utilise notre conscience écologique à nos dépends »

Le minimalisme numérique

interrupteur

Je ne sais pas vous mais moi je suis accro à mon PC.

Facebook, mes mails, mes blogs, c’est 50 fois par jour !

Pas franchement minimaliste quand on connait l’impact écologique d’internet et ses serveurs avides d’énergie !

Si on veut diminuer son impact numérique, il faut donc réduire sa consommation d’énergie et pour ça il y a principalement 2 axes de travail : Lire la suite « Le minimalisme numérique »

Lectures : Comment j’ai arrêté de CONsommer

Je poursuis cette rubrique Lectures avec ce livre de Frédéric Mars « Comment j’ai arrêté de CONsommer« , paru en 2012, et sous-titré « Journal d’une année de lutte contre l’enfer marchand« .

comment j'ai arrêté de consommer

C’est un peu l’équivalent français du « No impact man » de Colin Beavan dont je vous ai parlé ici, j’ai d’ailleurs lu les 2 coup sur coup.

Ce livre raconte comment pendant un an Frédéric Mars a modifié son rapport à la consommation, étapes par étapes. Lire la suite « Lectures : Comment j’ai arrêté de CONsommer »