La théorie des boîtes : autisme et fatigue, burn-out, dépression

Cet article est une retranscription d’une vidéo que j’ai tournée et mise en ligne sur Youtube. Vous pouvez regarder la vidéo et/ou lire la transcription.

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de fatigue, de burn-out, de crises autistiques et de boites qui s’emboitent 🙂

Petit trigger warning : on va parler de dépression et de suicide, si c’est pas OK pour vous, il vaut mieux passer votre chemin. Surtout prenez soin de vous et faites vous aider. Vous méritez mieux.

Julie Dachez a fait il y a quelques années une vidéo pour expliquer la fatigabilité des autistes en se basant sur la théorie des cuillères, théorie développée par une femme atteinte d’une maladie chronique. 

Je cautionne à 100% la démonstration de Julie Dachez mais j’aimerais aller un peu plus loin pour faire un lien avec les crises d’angoisse, crises autistiques, burn-outs et autres dépressions qui sont causées précisément par cette fatigabilité lorsque nos besoins ne sont pas respectés. 

Même si Julie Dachez dans sa vidéo en explique la raison, j’ai un peu de mal avec l’image des cuillères, l’objet n’ayant pas de lien direct avec la fatigue (je ferai peut-être une vidéo pour expliquer ça plus amplement mais pour résumer j’ai du mal à utiliser une expression imagée si je n’arrive pas mentalement à faire le lien entre l’image et le concept, et là, cuillère, fatigue, j’y arrive pas).

De mon côté je visualise mes réserves d’énergie comme des boites donc ma démonstration se basera sur mon image mentale et non sur celle utilisée par Julie Dachez, mais le concept reste le même.

Imaginez qu’à la naissance vous naissiez avec un capital Vie équivalent à 120 ans d’énergie. 

Jeanne Calment nous a prouvé que c’était possible, alors soyons optimiste, c’est sûrement la dernière fois qu’on le sera.

Visualisez le comme une immense boite remplie à ras bord d’un magnifique liquide bleu. 

Pourquoi bleu ? Parce que le bleu c’est beau. C’est ma couleur préférée et comme c’est ma vision, c’est moi qui choisis la couleur 🙂

A l’intérieur de cette immense boite de 120 ans, il y a 120 boites d’une année.

Chacune de ces boites correspondant à une année d’énergie contient 12 boites d’un mois, qui elles-mêmes contiennent, on va arrondir, 30 boites d’une journée, qui elles-mêmes contiennent 24 boites d’une heure, vous avez compris le concept.

A partir du moment où je suis réveillée le matin, en admettant que je sois en pleine forme ce qui est rarement le cas, et donc avec mes 24 boites d’une heure pleines à ras bord, je commence à creuser dans la première boite d’une heure.

En fonction de ce que je vais vivre je vais vider plus ou moins vite ma boite. Il se peut parfois qu’en seulement 5 minutes, j’ai entièrement vidé ma boite d’une heure, parce que beaucoup de stress, de stimuli, ou trop de choses à faire par rapport à mon énergie disponible.

Je vais donc commencer à creuser dans la boite de ma 2e heure, puis dans celle de la 3e heure.

je peux donc me retrouver à midi avec les 24 boites de ma journée, déjà vide. 

Quand c’est le cas je vais devoir me servir dans les boites du lendemain… Sauf si je peux me reposer pour tenter de remplir mes boites vides, en faisant une sieste par exemple.

Il se peut donc que le lundi à midi j’ai déjà épuisé la totalité des boites de ma semaine, surtout si elles n’étaient pas pleines dès le départ, mais on y reviendra.

Même avec un week-end en mode larve inanimée, ce qui est le cas de presque tous mes week-ends, j’aurai du mal à remplir mes boites suffisamment pour la semaine suivante.

Je risque donc d’entamer ma semaine suivante, avec des boites déjà à moitié vide, qui m’obligeront à taper dans celles de la semaine suivante, et ainsi de suite.

Je vais ainsi vivre ma vie en étant en permanence en dette d’énergie, devant utiliser les boites de mon avenir pour gérer mon présent.

Mais que se passe-t-il lorsque toutes les boites sont vides ?

Oui, les 120 ans potentiels d’énergie vitale avec lesquels je suis arrivée, toutes vides ?

Vous pensez que c’est impossible de vider autant d’énergie à mon âge ?

Détrompez-vous.

Je me souviens d’une conversation précise avec une amie alors que j’avais 34 ans. Je me souviens lui avoir dit que je me sentais déjà épuisée de vivre. J’avais la sensation que juste être en état d’éveil, sans rien faire, c’était déjà réduire mon espérance de vie et mon capital santé. J’étais en fait en train de débuter mon plus gros burn out autistique à ce jour, je n’en avais absolument pas conscience à l’époque ne me sachant pas encore autiste.

Et ce n’était pas la première fois que je vivais cette sensation. 

La première fois que je me souviens de l’avoir vécu, c’était à la fac, j’avais à peine une vingtaine d’années et j’étais juste vidée de tout mon capital. 

J’avais eu une année très chargée, ma 3e année de licence + le passage du permis de conduire qui a été un véritable cauchemar + une vie normale d’étudiante à savoir les soirées, la vie amoureuse, etc… Je croyais encore à cette époque pouvoir vivre comme n’importe qui, en réalité c’était beaucoup trop pour moi.

Cette année là j’ai même été admise aux urgences car je suis littéralement tombée d’épuisement un dimanche matin chez mes parents, j’ai fait un malaise et je me suis écroulée, au réveil, en voulant attraper une bouteille d’eau.

Une bouteille d’eau ça pèse à tout casser 1Kg 5.

C’était trop lourd, et je suis tombée par terre sous le poids de la bouteille d’eau, à 20 ans.

Je sais pas si ça vous donne une idée de mon état d’épuisement.

J’ai redoublé mon année de licence cette année là et c’est ce qui m’a permis de recharger mes boites, n’ayant que très peu de cours à suivre et juste quelques missions d’interims de temps à autre, j’étais majoritairement inoccupée.

c’était mon premier burn-out autistique, j’en ai eu plusieurs autres par la suite.

Dans ces moments là seule une période d’inactivité totale de plusieurs mois permet de se “réparer” : on dort, on agit très peu donc on crée un surplus d’énergie qui vient re-remplir les boites qu’on a vidé prématurément, jusqu’à retrouver un niveau d’énergie correct. 

Mais qu’est-ce qui se passe quand on a pas la possibilité de bénéficier de plusieurs mois d’inactivité totale ?

Parce que quand on est étudiant, c’est une chose, mais c’est quand même rare dans une vie d’adulte ce genre d’opportunité.

Et bien on sombre, comme je l’ai dit dans un burn-out autistique qui de l’extérieur est souvent considéré comme une dépression.

Une dépression qui peut aller jusqu’au suicide. Si si. L’espérance de vie des autistes est drastiquement plus courte que celle des neurotypiques, en partie à cause de ça.

Personnellement, je tiens à peine plus d’un an avec un rythme “classique” de travail. Et quand je dis classique, c’est même faux car comme je l’ai dit, mes week-ends sont ceux d’une larve anémiée. Si j’essayais de vivre réellement comme un neurotypique, à sortir le week end, à faire les magasins, à voir des gens,  je ne suis même pas sur que j’arriverai  tenir plusieurs mois avant de m’effondrer et d’avoir envie de me foutre en l’air.

Et les crises dans tout ça ?

Et bien justement les crises c’est ce qui arrive quand on veut se forcer à faire quelque chose, alors que nos réserves sont vides.

C’est le signe qu’on est en train de creuser notre propre tombe, littéralement, c’est notre corps qui hurle à l’aide.

Que l’on parle de crises autistiques, ou de crises d’angoisse, ça revient pour moi au même, notre corps tente de nous faire comprendre par tous les moyens qu’il est au bout du rouleau et a besoin de repos.

Et chacune d’entre elle abime durablement notre systeme nerveux, notre capacité à s’autoréguler et notre sensation de bien-être. Chacune d’entre elles, nous rapproche de la suivante, car plus on abime notre système nerveux en faisant des crises, moins il est capable de gérer le stress et plus on fait de crises.

Personnellement, des crises d’angoisse et des crises autistiques j’en ai toujours fait, mais plus les années passent, plus j’en fais car j’ai tellement creusé dans mon capital de vie que des choses qui étaient gérables par le passé, ne le sont plus. 

Plus les années passent plus mon autisme me handicape.

Donc pour résumer, une fois nos 120 boites d’ un an d’énergie vidée, ce qui peut arriver avant même l’âge adulte, on creuse dans notre capacité à être vivant, à être heureux et en bonne santé, juste  pour tenter de faire ce que la société attend de nous. Au point de vider toute notre capacité au bonheur, à la joie, à la Vie. Il Ne reste plus alors que les ténèbres, l’épuisement et le désespoir. Et c’est là qu’on attente à nos jours.

Si l’on sait alors qu’on est autiste, on doit trouver une solution pour ne plus travailler, organiser notre vie autrement, faire un dossier de handicap pour tenter de subvenir avec les aides sociales, car nous ne pouvons pas faire autrement. Mais faire ces démarches implique de savoir qu’on est autiste. Quand on ne le sait pas, on consulte un généraliste qui va nous gaver d’antidépresseurs et on va continuer à passer à coté de sa vie sans comprendre ce qui nous arrive.

Je vous fais un rapide panorama de mon parcours pour vous l’illustrer : je vous ai expliqué avoir fait mon premier burn-out vers fin 2004 début 2005, au moment de ma licence. Entre 2005 et 2010 je n’ai jamais travaillé une année complète, j’ai toujours eu plusieurs mois de repos d’affilée.

Fin 2010 j’ai commencé à travailler à temps plein, j’ai eu une pause de 6 mois en 2012 pour mon premier congé maternité. J’ai repris en 2013, et j’ai fait un second burn-out en 2014. J’avais repris le travail depuis seulement une année quand c’est arrivé. J’ai à cette époque commencé à chercher des réponses, l’autisme est rapidement venu sur le tapis, mais j’ai rejeté cette possibilité, je n’étais pas prête à l’envisager.

J’ai été sauvée par ma seconde grossesse début 2015, et je n’ai retravaillé que fin 2016 après un congé parental.

Début 2018, j’ai vécu la scène dont je vous ai parlé avec mon amie, et j’ai fait une immense dépression qu’on pourrait qualifier de 3e burn out autistique. Cette fois-ci j’ai commis une grossière erreur, que je n’aurais pas faite si j’avais su que j’étais autiste, j’ai refusé de demander un arrêt de travail, j’avais peur de ne jamais réussir à reprendre le boulot si j’arrêtais, et j’aimais énormément mon travail, j’avais la sensation que c’était ce qui me permettait de tenir alors que c’était au contraire ce qui creusait ma tombe.

J’ai quand même consulté un psychiatre qui m’a diagnostiqué des “troubles de l’humeur” sans chercher plus loin.

J’ai miraculeusement tenu le coup, non sans passer à “ça” de me suicider, en m’appuyant énormément sur mon compagnon de l’époque qui gérait mes enfants et me laissait me reposer au maximum.

J’ai ainsi réussi à re-remplir mes boites suffisamment pour tenir jusqu’à 2020 mais dans un état dépressif constant.

A cette époque là j’ai senti mon état de santé général se dégrader, j’avais creusé dans mon potentiel de santé et je l’ai senti physiquement. Ma vue a baissée, la qualité de mon sommeil s’est déteriorée.

Quant à ma capacité à être heureuse, j’avais la sensation qu’elle avait disparu pour de bon. Je n’étais vivante que pour ne pas faire de mes enfants des orphelins.

Je me souviens d’une conversation avec ma psy en 2019, lorsqu’elle m’a demandé quel était mon moment préféré de la journée, je lui ai répondu, le soir quand je vais me coucher. A partir de mon réveil le matin, je ne pensais qu’au moment où j’allais enfin pouvoir m’effondrer dans mon lit. Et je vivais comme ça chaque jour, l’un après l’autre, creusant mon capital un peu plus à chaque fois.

2020 m’a momentanément sauvée, grâce au confinement  et au télétravail qui a été une véritable bouée de sauvetage pour moi.

C’est en 2020 que je me suis faite diagnostiquer.

En 2021 le télétravail m’a offert une petite bouffée d’air et j’ai recraqué en 2022, au point cette fois-ci de quitter mon travail. Avec rien derrière. Aucune perspective autre que celle de travailler un petit peu à mon rythme en tant qu’indépendante, une fois que j’en aurai l’énergie. Et je précise que je suis mère isolée. Je suis le seul revenu de mon foyer.

Arrêter de travailler c’est prendre le risque de me retrouver en difficulté financière avec mes enfants. Mais c’est le prix à payer pour ne pas me jeter sous un train.

C’est le prix à payer pour cesser d’hypothéquer mon futur pour tenter de réussir à vivre comme la société voudrait que je vive alors que c’est impossible pour moi.

Aujourd’hui, en 2023, après presque 2 mois d’inactivité totale, je n’ai toujours pas retrouvé ma capacité à ressentir de la joie, qui a disparu pour moi depuis 2018.

Je ne sais pas encore si je retrouverai cette capacité un jour, je l’espère.

Voilà, ce que peut générer la fatigabilité chez les autistes.

On ne parle pas seulement d’une bonne nuit de sommeil pour se remettre, ou même d’un bon mois de vacances.

On parle de suicide, on parle de creuser durablement son capital santé et on parle d’incapacité totale  à ressentir des émotions positives.On parle de ne plus être capable de ressentir de l’espoir ou de croire qu’un jour la vie sera facile.

Ce que j’ai perdu en 2018, en refusant d’écouter mes besoins, je ne le récupèrerai peut-être jamais. En admettant que j’avais au départ 120 années potentielles devant moi, je suis convaincue aujourd’hui d’en avoir perdu plusieurs uniquement liées à l’autisme et à la non prise en compte de mes besoins, par moi-même ! 

Personne ne m’a fait subir ça, je me le suis faite à moi-même, car j’ai cru pouvoir vivre comme les neurotypiques, j’ai cru devoir vivre comme les neurotypiques.

Si je n’avais pas fini par savoir que j’étais autiste, je me serais surement forcée à continuer malgré tout, car le monde entier me renvoyait que j’aurais du être capable de vivre comme ça et que ce n’était pas normal que je n’y arrive pas.

La discrimination qui est exercée sur les personnes autistes, elle est structurelle. Elle n’a même pas besoin de les viser directement, juste d’imposer au niveau sociétal un standard qui nous est complètement inaccessible, et nous oblige à vivre dans la précarité si on veut pouvoir maintenir notre état de santé mental.

Donc la prochaine fois que quelqu’un vous dira qu’il est autiste et que vous aurez envie de lui répondre “ah bon ? ça se voit pas !” demandez-vous si en disant ça, vous n’êtes pas en train de lui tendre une corde qu’il pourrait finir par se mettre autour du cou, car oui, c’est ça le prix de la négation de l’autisme et de nos besoins spécifiques.

Merci à vous pour votre attention et surtout prenez soin de vous.

La diversité est l’avenir de l’humanité

Cet article est une retranscription d’une vidéo que j’ai tournée et mise en ligne sur Youtube en 2023. Vous pouvez regarder la vidéo ci-dessous et/ou lire la retranscription.

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé d’oublier de laver une partie de votre corps sous la douche ?

Ou de faire une crise d’angoisse parce que quelqu’un vous avait interrompu alors que vous étiez en train de faire quelque chose qui vous passionnait tellement que vous aviez perdu la notion du temps et de l’espace ?

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de renoncer à vous nourrir ou à vous laver parce que la simple idée de devoir mettre votre corps en mouvement était tellement épuisante qu’elle en devenait douloureuse ? Et que même prononcer les mots “je ne peux pas le faire” vous semblait impossible ?

Ou à l’inverse, de vous sentir parfois tellement débordant d’énergie que vous ne savez plus quoi faire avec votre corps pour tenter de vous débarrasser de ce trop-plein ? 

Et d’alterner ces périodes d’hypoactivité et d’hyperactivité sans cesse, sans pouvoir les contrôler ou avoir une quelconque influence dessus, de vous sentir simplement condamné à les subir et à faire avec ?

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de vous sentir profondément mal et oppressé sans être capable de savoir ce qui provoque cette sensation ? 

Est-ce un stimulus extérieur ? Le bruit ? La lumière ? La température ? 

Ou bien est-ce une émotion ? Oui mais laquelle ? Est-ce de la peur ? De la tristesse ? 

Impossible de le savoir et pourtant cette sensation est insupportable, et il faut que quelqu’un finisse par baisser le son de la télé pour que la sensation de soulagement qui suit vous fasse comprendre que le problème c’était le bruit. 

Vous ne l’auriez jamais trouvé tout seul.

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de sourire à votre interlocuteur alors que vous ressentez une profonde tristesse mais que vous n’avez aucun moyen à votre disposition pour exprimer cette tristesse ? Vous savez qu’elle est là, vous la sentez, elle est un poids sur votre poitrine, mais sans comprendre pourquoi, vous ne pouvez pas l’exprimer ou la faire sortir de vous.

Ou d’être incapable de répondre quoi que ce soit quand on vous pose une question car la réponse ne pourrait être qu’une conférence d’une heure et demie et vous vous dites que votre interlocuteur ne souhaitera sûrement pas vous écouter aussi longtemps, et pour cause, vous avez déjà essayé et personne n’a jamais accepté de vous écouter aussi longtemps. 

Au point que maintenant, vous n’essayez même plus de vous exprimer, vous vous contentez de répéter les banalités que vous entendez dans la bouche des autres pour donner l’impression que vous savez tenir une conversation et ne pas être définitivement exclu.

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de connaître la réponse à une question sans savoir expliquer pourquoi ou pouvoir justifier le raisonnement qui vous y a mené ? Au point que si l’on vous demande d’argumenter vous en êtes simplement incapable et passez pour un idiot affabulateur qui ne sait pas de quoi il parle ?

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de vous apercevoir qu’en seulement une après-midi de recherche passionnée sur un sujet vous en saviez plus que des personnes qui s’y intéressent depuis des années ?

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de dire quelque chose à quelqu’un sans avoir l’impression que ce que vous lui dites vient de votre cerveau, mais d’ailleurs ? Comme si vous étiez un canal pour lui diffuser une information qu’il devait entendre ? Et de voir son visage se modifier à mesure que vous lui parlez, et des larmes de soulagement monter dans ses yeux ou un immense sourire se dessiner sur son visage ? 

Et lorsque cette personne vous remercie de ce que vous venez de lui dire, vous êtes presque gêné parce que vous savez que ça ne vient pas de vous mais d’ailleurs, et que vous n’êtes que le poste de radio, pas l’animateur de l’émission qui a fait tout le boulot. Pourquoi est-ce qu’on remercierait un poste de radio pour le travail effectué par l’animateur ?

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé d’avoir une illumination, de faire un lien soudain entre différentes choses qui ne semblaient pas liées et de l’exprimer à votre entourage et de voir que cette compréhension que vous venez d’avoir les aide à faire eux-mêmes des liens entre des choses et à progresser dans leur propre vie ?

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de vous apercevoir que les phases d’hypo et hyperactivité que vous vivez, aussi pénibles soient-elles, surviennent toujours au bon moment ? Et vous permettent toujours, au final, d’avoir l’énergie dont vous avez besoin pour réaliser ce qui est réellement important, et d’autant plus lorsque vous les acceptez bon gré mal gré ?

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de littéralement voir le futur ? De deviner les actions ou les paroles de la personne en face de vous avant qu’elle ne le fasse ?

Si vous vivez toutes ces choses, ou au moins une partie d’entre elles, vous êtes probablement neuroatypique, possiblement autiste ou TDAH ou même les 2. Bienvenue dans ma vie. Tous ces exemples que je viens de vous citer, je les vis quasi quotidiennement.

Je m’appelle Loïs, je suis autiste, TDAH, dyspraxique, dyscalculique, haut potentiel, non-binaire, lesbienne, minimaliste et vegan En dehors du fait que je suis blanche, je suis une ode à la diversité à moi toute seule.

Au même titre que vous acceptez de me croire quand je vous explique mes difficultés dans ce monde qui n’est pas fait pour moi, je vais vous demander également de me croire quand je vous affirme des choses pour lesquelles je ne peux apporter aucune preuve.

Je ne vous amènerai jamais aucune preuve de ce que j’avance. Aucune source. Soit vous me croyez, soit vous ne me croyez pas. C’est votre choix et je le respecte dans tous les cas.

Comme vous l’avez vu dans les exemples que j’ai pu vous mentionner, certaines de ces particularités peuvent rendre notre existence difficile, mais d’autres nous donnent un avantage non négligeable sur les neurotypiques, c’est à dire les 97% de personnes dites “normales”. Certaines de ces capacités que nous avons nous permettent des choses qu’aucun neurotypique ne pourra jamais faire et en cela, vous avez besoin de nous. Ce qui nous handicape ce ne sont pas nos particularités sensorielles ou notre dysfonction exécutive (la difficulté à mener des actions), ou notre incompréhension des codes sociaux. Non, c’est simplement le fait que nous sommes minoritaires et que ce monde n’est, de fait, pas conçu pour nous. 

Vous avez besoin de nous, tout comme on a besoin de vous.

La neurodiversité, c’est tout simplement l’avenir de l’humanité.

J’en veux pour preuve le nombre de plus en plus élevé d’enfants et d’adolescents et même d’adultes qui sont diagnostiqués. Aujourd’hui il est temps qu’on sorte de notre placard nous aussi car nous sommes la clé pour modifier la matrice de l’intérieur.

On ne sort pas de la matrice, on la fait imploser de l’intérieur pour redéfinir les régles de l’espace collectif.

Pas étonnant que les groupes de jeunes qui essaient de repousser les murs de la matrice en redéfinissant les règles en terme de genre, d’orientation sexuelle, de façon de réfléchir ou de s’adresser aux autres, soient des communautés où le pourcentage de neuroatypiques (autistes, hauts-potentiels, TDAH, etc…) explose tous les scores. Certains leur reprochent de vouloir détruire les repères de la société, ils ne font que détruire les murs qui séparent les êtres humains en différentes catégories. Cette catégorisation des êtres humains c’est ce qui a permis l’apartheid, l’holocauste, les génocides, l’esclavage, le sexisme, le racisme, le validisme, l’homophobie, la transphobie, etc…

Vous avez besoin de nous pour que l’on crée ensemble un monde meilleur, plus inclusif, où plus personne ne serait rejeté pour sa couleur de peau, son genre, son orientation sexuelle, son handicap, son fonctionnement neurologique, ses croyances ou toute autre raison que les humains ont tendance à utiliser pour séparer au lieu d’inclure.

La séparation c’est l’énergie des forces de l’ombre, c’est l’énergie de la matrice artificielle. Nous sommes un collectif varié, avec des compétences variées et chacun a sa place et devrait pouvoir se sentir bien et respecté dans l’espace commun, chacun devrait avoir son espace d’expression.

Il y a quelques années, j’avais publié une vidéo qui disait que les forces de l’ombre avaient reculé et que la matrice artificielle ne tenait plus qu’à nous et à nos croyances. Des personnes m’ont dit que je m’étais beaucoup trop avancé en disant cela car il suffisait de regarder l’état du monde pour voir que ce n’était pas le cas.

L’état du monde actuel ne dépend plus de la volonté de quelqu’un d’extérieur à nous qui souhaiterait nous maintenir en esclavage, voilà ce que je disais dans cette vidéo.

Aujourd’hui notre avenir nous appartient et la matrice artificielle c’est nous qui la maintenons. Il ne tient donc qu’à nous en tant qu’êtres humains de détruire cette matrice artificielle, et ça commence en détruisant les vieilles croyances qui excluent certains humains.

Peut-être ai-je été trop naïve en pensant qu’une fois libérée de cette oppression extérieure à l’humanité,  les humains sauraient trouver leur voie vers la liberté plus rapidement, et en cela je vous ai peut-être donné un espoir qui a ensuite été déçu, et j’en suis désolée.

Aucune force n’est plus dure à contrer que l’inertie. Et aujourd’hui, c’est contre cette force d’inertie que nous devons lutter ensemble. L’humain doit lâcher-prise collectivement. Oubliez vos anciens repères, vos schémas traditionnels, de ce que doit être un homme, une femme, une famille…

Laissez de la place à ceux qu’on entend jamais, les femmes, les personnes racisées, les personnes handicapées, les neuroatypiques, les personnes trans et non-binaires, écoutez les, ils ont une autre vision du monde que celle des hommes cisgenres blancs hétéro catholiques et riches que l’on voit sans cesse dans les médias.

Nous sommes tous différents et nous avons tous notre place dans l’espace commun, et nous avons tous à gagner à écouter les voix des invisibilisés. C’est la seule solution pour détruire la matrice artificielle de l’intérieur et devenir l’humanité de 5e dimension que nous sommes appelés à être.

Prenez conscience de vos peurs, affrontez-les et prenez conscience qu’elles ne sont en fait que des épouvantards inoffensifs qui vous empêchent de vous libérer et d’être réellement l’humain évolué et libre que vous souhaitez être et que vous méritez d’être.

Ce ne sont que nos peurs qui maintiennent la matrice artificielle en place et créent toute cette souffrance au sein du collectif humain. 

À l’intérieur même de votre esprit, deconstruisez toutes vos croyances, vos certitudes, acceptez de laisser rentrer de nouvelles idées. Vous n’êtes pas obligé d’être d’accord, juste, laissez les rentrer et observez les sans les juger, puis lâchez les.

Accueillez la différence, accueillez les points de vue inhabituels sans chercher à les catégoriser en vrai ou faux. Acceptez simplement qu’ils existent et qu’ils font partie de ce monde dans lequel vous vivez.

La diversité et son acceptation est la clé pour déverrouiller le coffre dans lequel nous sommes tous enfermés.

Vous n’avez pas besoin de comprendre pour accepter une autre réalité que la vôtre, vous n’avez pas besoin d’être d’accord pour accepter que ça existe et que c’est la réalité de certains humains.

Tout ce que vous avez à faire c’est déconstruire vos murs intérieurs et faire de leurs ruines des marches d’escaliers qui vont vous permettre de vous élever encore plus haut. L’humanité ne peut grandir que si chacun des êtres humains grandit en lui-même.

Donc acceptez la diversité, accueillez la, même si vous ne la choisissez pas pour vous-même.

Vous n’avez pas besoin de comprendre ou d’être d’accord, juste d’accepter et d’accueillir en vous et autour de vous la diversité des humains qui existent.

Et si vous faîtes vous-même partie de cette diversité invisibilisée, prenez la parole, exprimez-vous, vous n’êtes pas moins important du simple fait d’être minoritaire. 

Votre parole n’a pas moins de valeur, votre existence à elle seule est indispensable à l’humanité, sinon vous ne seriez pas là, alors soyez vous- même et soyez-en fier.

Il n’y a pas qu’une seule façon d’être humain et heureusement. Acceptez d’être des modèles pour ceux qui n’ont pas encore les moyens d’assumer qui ils sont. Acceptez d’obliger les autres à changer leur façon de voir le monde simplement en affirmant fièrement qui vous êtes, vous leur rendez service en leur imposant votre existence.

Le rejet de la différence est le fondement même de la matrice artificielle. Construire un monde meilleur c’est accepter que ce que nous refusons existe même si on ne le souhaite pas. Car en rejetant les autres c’est une part de nous que nous rejetons.

Alors acceptons nous tous, accueillons nous tous, et acceptons d’autant plus ce qui nous dérange.

Merci à tous de m’avoir lu jusqu’au bout.

Et si le but du parcours Flammes Jumelles n’était pas la réunion ?

S’il est bien une thématique qui fait couler énormément d’encre ces derniers temps dans le monde de la spiritualité, c’est bien celui du parcours Flammes Jumelles… Certains y croient, d’autres pas, certains pensent que c’est une arnaque qui nous pousse à tolérer des choses intolérables, d’autres que c’est un parfait masque pour les pervers narcissiques, et d’autres encore y croient dur comme fer et se sont investis dans le parcours avec ferveur et détermination…

Cependant, l’objectif visé par ce parcours tant décrié, ne l’est, lui, jamais réellement. Tous ceux qui donnent foi au concept semblent s’entendre sur l’idée que l’objectif du parcours est la réunion avec son Autre, et que les étapes par lesquelles on passe pour atteindre cet objectif, ne sont précisément que des étapes…

Et si l’important était le chemin et pas la destination ?

Et notamment une étape très particulière du parcours : la complétude.

Tous les théoriciens du concept FJ nous explique que la complétude est cette étape qui consiste à ne plus avoir besoin de notre Autre pour se sentir bien, complet en soi. Atteindre la complétude signifie sortir définitivement de toute dépendance affective, notamment pour le chaser, celui qui cherche à attirer l’autre à lui, le runner étant celui qui fuit la relation.

Atteindre cette étape de complétude est déjà un sacré challenge en soi. Cela implique énormément d’introspection, de confrontation à ses blessures de l’âme (pour rappel, blessures de rejet, d’abandon, d’injustice, de trahison et d’humiliation) afin de parvenir à cet état.

En théorie, une fois que l’une des 2 flammes jumelles, souvent le chaser, celui qui est conscient du lien, atteint cet état de complétude, son Autre, le runner, qui le fuit depuis le début et rejette le lien, revient comme par enchantement et c’est la réunion…

On se trouve donc là, en terme de concept, face à un énorme paradoxe : pour que ton Autre revienne, tu dois cesser de souhaiter son retour… Une fois que tu auras trouvé ton équilibre seul, à ce moment là il reviendra… Et renversera par son retour tout l’équilibre que tu auras mis des mois voire des années à construire…

Dans le genre pervers…

Mais admettons. Admettons que le challenge soit réel, et réellement souhaité par la Source…

C’est quand même très schizophrénique comme concept… Pour obtenir ce que tu veux tu dois cesser de le vouloir et là tu l’auras…

A mon humble avis, il existe fort peu d’humains actuellement incarnés dans la 3D, capables d’avoir un tel positionnement… Cela m’évoque fortement une mauvaise traduction du concept tel qu’il a été souhaité initialement, voir une perversion intentionnelle d’un concept lumineux par les forces de l’ombre… Mais ça n’est que mon avis…

Revenons en au concept en lui-même et à son objectif : imaginez un instant que le but que vous devez viser en réalité ne soit pas cette réunion avec votre Autre, après tout si la Source vous avait souhaité réunis, elle ne vous aurait pas séparé au départ, je dis ça je dis rien, mais que le but soit précisément ce concept de complétude si difficile à atteindre ?

Imaginez un instant que l’objectif ne soit à aucun moment de vivre l’expérience du couple, ou de la sexualité sacrée, avec votre Autre, mais uniquement de réussir à vous affranchir de toute dépendance ? D’accéder à votre pleine et entière souveraineté ?

Le couple est un modèle sociétal matriciel, dans le sens où la Matrice nous pousse à croire que c’est le seul moyen d’accéder au bonheur, alors que le bonheur ne dépend finalement que de notre réalité intérieure. Cela prendrait donc du sens de penser que le concept initial aurait été perverti par la Matrice afin de nous pousser à croire qu’une fois la complétude atteinte, il reste encore une étape, celle qui consiste, malgré le fait que l’on se sent enfin bien en dehors de toute notion de couple… à se mettre en couple…

Pourquoi ? Pourquoi alors que l’on a atteint un objectif si difficile à atteindre : être heureux, pourquoi penser qu’il reste des choses à faire ? Des étapes à checker ? Quelle plus-value peut-il y avoir une fois qu’on a atteint le bonheur suprême à chercher à vouloir obtenir plus ?

Personnellement cela me semble très égotique et extrêmement peu divin, ce besoin de toujours plus une fois qu’on a atteint l’équilibre…

Et au nom de cet objectif de réunion, le chaser, notamment, accepte d’endurer des comportements intolérables de la part de son runner, parfois au point de ne plus savoir s’il est réellement sa FJ ou un simple pervers narcissique suffisamment au fait du concept pour en profiter pour vampiriser sa victime…

Imaginez maintenant que le concept soit vendu comme ça au départ : vous êtes obsédé par une personne, elle est possiblement votre flamme jumelle, votre objectif est de parvenir à être heureux, avec ou sans elle.

Cela justifierait-il autant de souffrances, autant de comportement intolérables qui se retrouvent tolérés sous couvert d’une mission divine ?

Parcours FJ ou pas, notre souveraineté devrait toujours être notre priorité.

Et si vous acceptez l’idée que l’objectif visé n’est pas la réunion, objectif qui implique d’être dépendant des actes ou non-actes de l’autre, mais uniquement votre propre liberté intérieure, qui ne dépend que de vous et de vos choix, bizarrement, le parcours prend un tout autre sens…

Le parcours FJ, si on exclue cette dernière étape de la réunion, devient alors un parcours initiatique comme tant d’autres : tu débutes ta route plein de dépendances, de fausses croyances et de blessures émotionnelles, et tu avances pas à pas vers ta propre libération intérieure, tu te nettoies petit à petit de tout ce qui t’entrave et t’encombre, et ton Autre n’est là que pour te montrer ce qui reste à régler.

Alors certes, auriez-vous réellement envie de vous lancer dans un tel parcours initiatique, si difficile et souffrant si vous n’aviez pas en ligne de mire la carotte de la réunion avec votre Autre ?

Peut-être pas, mais d’un autre côté, pensez-vous réellement être en capacité d’atteindre une vraie complétude tant que vous aurez cet objectif en ligne de mire ?

L’idée de vivre un couple sacré est certainement la meilleure motivation à se lancer dans ce parcours initiatique, précisément parce que la Matrice a cherché à nous faire croire que le bonheur était inaccessible en dehors de la vie de couple, après tout la lumière aussi peut utiliser les outils de l’ombre pour triompher.

Mais s’accrocher à cet objectif une fois que l’on a commencé le parcours ne fera que vous en éloigner.

Parcours FJ ou non, notre bonheur dans la vie ne devrait jamais dépendre des choix et des actes d’une autre personne, quelle que soit l’importance que nous accordons à cette personne.

Flammes Jumelles, je vous le dis, cessez de souffrir dans l’attente d’une réunion hypothétique, cessez de tolérer ce qui est intolérable ou de souffrir dans une relation inconfortable simplement parce qu’on vous a dit que l’Autre vous était destiné. Reprenez votre pouvoir personnel et cessez de conditionner votre bonheur aux actes de qui que ce soit. Vous êtes les seuls et uniques responsables de votre propre bonheur. Etre en couple n’est pas une condition pour être heureux, c’est un bonus une fois que l’on est déjà heureux.

Sortir de la Matrice ?

On peut pas !

Voilà, c’est fait, merci bien, au revoir Messieurs-Dames 😀

Trêve de plaisanterie, le sujet est d’importance, alors on va essayer de le traiter sérieusement et avec méthode.

Tout d’abord, c’est quoi la Matrice ?

Si vous avez vu les films Matrix (ce que je vous encourage vivement à faire si ce n’est pas le cas, ces films sont bourrés d’indices précieux sur la réalité dans laquelle nous vivons, tout comme bon nombre de films de science-fiction), vous avez certainement déjà une réponse à cette question, y compris possiblement la certitude que ce n’est que de la science-fiction justement, et aucunement la réalité.

Mais pour le bien-fondé de cet article, on va adopter une définition commune de la Matrice, la mienne en l’occurrence, après tout je suis chez moi, j’ai les clés…

Donc, dans cet article, et même dans la totalité du contenu de ce site, la Matrice désignera l’ensemble des règles, codes, « vérités », qui nous sont inculquées et imposées par les pouvoirs en place depuis toujours, et qui sont adoptées, acceptées et intégrées par l’immense majorité des êtres humains, ayant pour conséquence de nous empêcher d’être libres et souverains.

Ces règles comprennent la quasi-totalité, si ce n’est la totalité, de ce qui nous est enseigné à l’école, ce qui est répété à longueur de journée dans les médias (soit dit en passant, plus une information est répétée dans les médias, plus cela veut dire qu’elle est fausse et n’a pour but que d’endoctriner les masses) et de manière générale tout ce à quoi la population adhère sans pour autant en connaître la raison, et ce malgré son évidente stupidité.

Si vous pouvez poser la question « Pourquoi ? » et que la réponse est « Parce que c’est comme ça »,  » C’est la règle », « C’est ce que tout le monde fait » ou « C’est comme ça qu’on a toujours fait », alors on est en plein dans la Matrice. Et le pire, c’est que parfois, même quand la réponse c’est « Parce que j’en ai envie » on est encore dans la Matrice… Et oui elle est partout, et surtout dans notre tête, mais on y reviendra.

Une matrice, au sens littéral, nous contient autant qu’elle nous emprisonne. C’est le cas également pour celle dont nous allons parler ici. Ces règles qu’elle nous impose sont autant indispensables que limitantes. Avoir des règles dans la société est nécessaire, ça s’appelle le vivre-ensemble, ça permet une certaine harmonie dans les rapports humains. Ce ne serait pas un soucis dans le cas présent si elles n’étaient pas aussi néfastes à l’humanité et remplies de mensonges sur la nature de ce qu’est l’humain et l’étendue de ses possibilités.

Ainsi, la Matrice nous pousse à croire que nous possédons des limitations, et c’est précisément cette croyance qui crée ces limitations. En vérité tout est possible. Rien ne nous est inaccessible puisque nous sommes des êtres créateurs, d’essence divine, incarnés dans la matière et qu’en tant que tel, nous avons le pouvoir de modeler la matière et l’énergie et de les utiliser pour créer ce que bon nous semble.

Mais puisqu’on nous a fait croire depuis toujours que c’était impossible, cette impossibilité est désormais engrammée au sein de notre conscience collective. Ainsi, il ne suffit pas forcément de se déprogrammer soi-même de cette croyance, si tant est que ce soit possible, pour automatiquement pouvoir reprendre notre pouvoir divin. Certains y arrivent certainement, mais c’est loin d’être accessible à tous ceux qui en sont convaincus et en émettent le souhait. J’imagine qu’il doit y avoir une façon d’y arriver individuellement, mais je pense personnellement que la meilleure route à prendre pour se libérer de la Matrice est surtout de faire évoluer le collectif, mais nous y reviendrons, là aussi.

En effet, nous sommes tous rattachés au collectif humain (ainsi qu’à d’autres collectifs en fonction de nos vies passées/futures/parallèles, mais c’est un autre débat dans lequel je ne m’égarerai pas ici), et le collectif humain dans son ensemble tient pour acquis que certaines choses sont impossibles, elles le deviennent alors réellement pour chacun d’entre nous.

Pourquoi mettons-nous autant d’énergie et de budget dans « l’éducation » des enfants ? Précisément parce qu’en tant que nouveaux humains, l’impact sur eux de la conscience collective humaine est encore limité, et qu’ils ont donc un pouvoir potentiellement effrayant pour ceux qui souhaitent nous limiter et nous contrôler. « Eduquer » les enfants si vite, dès 3 ans en France, voire plus tôt, permet de leur inculquer avant même qu’ils n’aient pris conscience de leur pouvoir, qu’ils n’ont pas ce pouvoir. Une fois convaincus, ils deviennent alors eux-mêmes des agents de la Matrice, comme nous le sommes tous, persuadés de notre profonde incompétence et de notre absence de valeur.

Mais je m’égare…

Maintenant qu’on s’est tous mis d’accord pour savoir de quoi on parlait, pourquoi vouloir en sortir de cette Matrice ?

Après tout, on l’a dit plus haut, les règles sont nécessaires pour vivre en société…

Certes, mais qui les a dicté ces règles ? Alors là, on pourrait partir dans un immense cours d’histoire de l’humanité, repartir des origines pour étudier la façon dont les cultures et les sociétés se sont constituées…

Ce serait très certainement passionnant, mais on ne va pas le faire. D’une part parce que je ne possède pas les connaissances suffisantes pour vous faire cette démonstration, et d’autre part, parce que mon propos n’est pas là.

La problème de la Matrice, ce n’est pas le fait que la société dans laquelle nous vivons nous impose ses règles, c’est le fait qu’elle nous éloigne de nos ressentis, de nos intuitions, de nos élans du cœur. Elle prend tellement de place dans notre esprit, dans notre environnement, qu’elle nous assourdit de sa présence, nous coupant complètement de la voix/voie du cœur.

C’est elle qui fait que nous continuons à nous lever chaque matin pour aller travailler 7h par jour pour « gagner » notre vie. Pourquoi diable a-t-on besoin de « gagner » notre vie ? On l’a déjà notre vie, elle est là, dans nos mains. Et pour la « gagner » on nous en éloigne en nous obligeant à exercer une activité qui ne nous intéresse pas, ne nous nourrit pas émotionnellement, et parfois même nous détruit psychologiquement jour après jour… Vous le voyez le paradoxe ? On nous dit qu’on doit gagner notre vie en la perdant…

Et bien ça, ce genre d’aberrations auxquelles la majeure partie des personnes ne prête même plus attention, c’est la Matrice dans toute sa splendeur. Et la seule question à se poser, c’est celle que j’ai mentionné un peu plus haut : Qui a dicté les règles ? A qui ça profite ? Certainement pas à vous.

Sortir de la Matrice donc, ça voudrait dire réussir à se désengager complètement de tous ces concepts qu’on nous a inculqués et qui ne font que nous ronger jour après jour, jusqu’au dernier, où l’on est recyclé afin de recommencer une nouvelle vie, elle aussi dédiée à obéir à la Matrice, et ainsi éternellement… Ca vend du rêve, hein ?

Une fois que l’on a pris conscience et que l’on a accepté que l’on vit dans la Matrice, il est certes normal de vouloir à tout prix en sortir ! L’idée d’être un esclave pour l’éternité est rarement un idéal de vie.

Et donc, j’en reviens à ce que je vous disais au début de cet article : On peut pas !

Même le sage ermite qui médite 24h par jour sur sa colline, loin de toute civilisation, est rattaché, d’une façon ou d’une autre, à la Matrice puisqu’elle est engrammée dans la conscience collective humaine, et qu’il est lui aussi un humain, donc lié, qu’il le veuille ou non à cette conscience collective. C’est d’ailleurs précisément pour cette raison qu’il médite en permanence, car ainsi il apporte sa petite pierre à cette immense tâche qu’est le dématrixage massif de l’humanité. S’il n’était pas relié à nous, d’aucune manière, ce sage n’aurait aucune raison de vivre ainsi. Sa démarche est tout sauf égoïste, il travaille énergétiquement sur le collectif, et merci à lui !

Et donc, si la Matrice nous entrave et nous réduit en esclavage, et qu’on ne peut pas en sortir, que faire ?

On est condamnés à vivre ainsi pour l’éternité ? Non

On doit attendre notre Messie ? Notre Sauveur ? Le Ragnarok ? Une apocalypse zombie ? Non plus.

Pour vous donner la réponse, faisons une analogie : la Matrice est un virus informatique. Un programme pirate qui a infiltré le système divin et s’en est emparé en prenant possession de chaque être rattaché à ce système divin. C’est comme un virus sur internet : tant que votre ordinateur n’est pas connecté au Web, vous ne risquez rien. Dès que vous vous connectez, ça y est, vous êtes infecté, et c’est ainsi que ce virus se propage.

En l’occurrence, internet c’est notre conscience collective. Vous vous y connectez dès votre naissance, ça y est vous êtes infecté, vous devenez un agent de la Matrice.

Sauf que la seule différence, c’est que nous ne sommes pas des ordinateurs. Nous sommes des êtres divins et conscients. Et une fois qu’on a conscience d’avoir été infecté par la Matrice de par notre connexion à ce réseau commun qu’est notre conscience collective, il nous reste une arme particulièrement efficace : faire exactement la même chose que la Matrice, infecter la conscience collective humaine de notre dématrixage.

Pour comprendre cela, faisons un petit détour : la physique quantique nous enseigne que lorsque 2 particules sont liées l’une à l’autre, si l’on en modifie une des 2, la seconde subit instantanément les mêmes modifications, au-delà du temps et de l’espace. C’est ce qu’on appelle l’intrication quantique. Dans les détails c’est plus complexe, mais je résume.

Nous sommes tous porteurs de ce virus matriciel, donc par la magie de l’intrication quantique, à chaque fois que l’un de nous se libère d’un des concepts absurdes porté par la Matrice, en reprenant son libre-arbitre et sa souveraineté personnelle dans quelque domaine que ce soit, il envoie une sorte de « contre-virus » à l’ensemble du collectif humain…

Ensuite, c’est juste une question d’équilibre : la Matrice surenchérit face à une nouvelle tendance, porteuse d’espoir et de liberté pour les humains (coucou les hippies !), puis face à cette répression les choses se tassent jusqu’à l’émergence d’autre chose… C’est cyclique, n’empêche qu’au fur et à mesure, la Matrice se fissure, de plus en plus… Ces anti-virus que nous envoyons chacun individuellement au collectif humain (coucou le sage ermite sur sa colline !) gagnent du terrain progressivement.

Et pour cela, nous sommes grandement aidés par notre planète, la Terre. Elle a décidé d’ascensionner, et donc de se débarrasser de la Matrice car elle en est la première victime. Donc elle élève ses énergies, petit à petit. Pas trop vite, car elle accepte de rester notre foyer, et si elle monte en fréquence trop vite, nous ne pourrons pas suivre, notre endoctrinement nous empêchant de faire un saut vibratoire brutal. Mais jour après jour, elle monte le niveau, sachant pertinemment que le taux vibratoire matriciel est bien trop bas pour que cette dernière ne survive à son ascension en 5e dimension.

Donc concrètement, que doit-on faire ? Se déprogrammer, jour après jour.

Prendre conscience de nos programmations, ces choses que l’on fait, que l’on dit, que l’on pense simplement parce que ça a toujours été comme ça, et se questionner avec le cœur. Est-ce que réellement j’ai envie de faire ça ? Est-ce que réellement je pense ce que je viens de dire ? Est-ce que j’ai envie de vivre dans un monde où la « vérité » c’est ça ? Notre tête aura rarement la réponse, mais notre cœur l’aura toujours. Revenons dans le cœur, dans le corps, et embrassons notre Vérité personnelle à chaque instant.

Chaque fausse croyance limitante déconstruite est un pas de plus vers notre souveraineté personnelle, et un anti-virus supplémentaire qui vient nourrir la conscience collective humaine. La Matrice ne survivra pas, et il devient chaque jour plus facile de la démolir. Simplement, il ne faut pas espérer que cela vienne de l’extérieur de nous, car nous sommes la Matrice. N’essayez pas de convaincre les autres qu’ils sont matrixés et doivent se libérer, libérez-vous vous-mêmes de vos propres conditionnements, et les autres se libèreront des leurs à leur tour.

La réponse n’est jamais à l’extérieur de nous, elle n’est toujours qu’à l’intérieur.

C’est quoi la Vérité ?

C’est vrai, c’est quoi en fait la Vérité ?

Tout le monde brandit ce mot avec l’assurance que chacun comprend bien de quoi il s’agit, « il faut dire la vérité », « ça c’est pas vrai, c’est un mensonge »… Des enquêteurs, des journalistes, des juges, des chercheurs passent littéralement leur vie à la recherche de la Vérité. Nous enseignons à nos enfants qu’il faut dire la Vérité. Ce concept est érigé en valeur suprême, au point même, paradoxalement, d’ouvrir grand la porte aux manipulateurs de toute sorte qui la brandissent comme un bouclier, vous accusant, vous, de mentir avec à l’appui des preuves « irréfutables » que ce sont eux qui la disent, cette Vérité…

Comme s’il n’y avait, pour chaque situation, qu’une seule Vérité.

Je vous mets au défi, là tout de suite, de me définir ce qu’est pour vous la Vérité. Prenez un papier, un stylo et allez-y, rédigez votre définition de la Vérité. Et petit bonus, interdit de dire « nature de ce qui est vrai », c’est trop facile, car du coup la définition de « vrai » devient « ce qui qualifie une vérité », et là on s’en sort plus, c’est le serpent qui se mord la queue !

Ca y est ? Vous avez fini ? Alors ? Pas si facile hein…

Et pourtant, tout le monde part du principe que le concept est acquis, qu’on sait tous de quoi il est question…

Vous voulez savoir ce que moi j’en pense ?

Je pense que si la Vérité est si complexe à définir c’est parce qu’on ne l’a pas comprise. Aucun d’entre nous. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement dit-on, du coup, si on arrive pas à l’expliquer, c’est que le concept n’est pas clair.

Puisque vous avez joué le jeu et tenté de définir le concept, je vais être bonne joueuse, moi aussi je m’y colle, et je vais vous donner ma définition de la Vérité (bah oui, je vais pas vous laisser comme ça quand même)

Pour moi la Vérité, c’est « la façon dont chacun perçoit son environnement et soi-même, via sa propre subjectivité ». Oui oui, subjectivité, l’exact contraire de l’objectivité qu’on rattache souvent à la Vérité elle-même.

Paradoxal ? Contradictoire ? Pas tant que ça…

Je m’explique : on a chacun un taux vibratoire qui nous est propre, qui correspond à notre signature énergétique autant qu’à la façon dont on réagit à ce qui nous entoure. Ce taux vibratoire modifie notre perception de notre environnement. C’est ce qui fait qu’aucune vie ne peut être vécue de la même façon qu’une autre, chacun ayant une signature énergétique unique et donc une perception du monde unique.

Mais à partir de là, si on a tous une façon personnelle et unique de percevoir le monde, comment définir une vérité qui serait valable pour tous ? Qui serait purement objective ?

Réponse : c’est impossible. Ca n’existe tout simplement pas. Ce qui nous est présenté comme étant la Vérité n’est que le point de vue subjectif de gens qui ont décidé que leur subjectivité était plus importante, plus valable, que la nôtre.

Alors certes, certaines personnes peuvent dans certains domaines avoir un niveau d’expertise supérieur au nôtre, parce qu’ils ont passé plus de temps à étudier cette thématique que nous, ont vu plus, ont lu plus, ont expérimenté plus que nous ce sujet. Alors, effectivement leur point de vue, aussi subjectif soit-il, est possiblement plus éclairé que le nôtre, et source d’enrichissement et d’apprentissage pour nous.

Cependant est-ce que ça en fait une Vérité pour autant ? Certainement pas. Car la façon dont ils ont interprété ce qu’ils ont vu, lu et expérimenté, leur est propre. Et si nous avions vu, lu et expérimenté exactement la même chose qu’eux, notre conclusion en serait différente, parce que notre signature énergétique et donc notre taux vibratoire, est différent du leur.

Mais qu’est-ce que le taux vibratoire a à voir là-dedans ?

Notre taux vibratoire c’est un peu notre système d’exploitation personnel si vous voulez. C’est notre interface avec le monde qui nous entoure, mais aussi avec nos ressentis personnels, internes et externes.

Imaginez que l’on vive tous entouré d’une bulle invisible. Cette bulle ne nous quitte jamais, nous ne pouvons pas en sortir, elle fait même tellement partie de nous qu’on ne se rend pas compte qu’elle est là. Et pourtant, cette bulle filtre en permanence ce que nous percevons et ce que nous ne percevons pas de la « réalité ».

Ca ne vous est jamais arrivé, pendant une discussion avec des personnes de vous rendre compte que vous n’avez pas les mêmes souvenirs d’un évènement vécu ensemble ? Ou pas la même interprétation d’une scène à laquelle vous avez assisté ensemble ? Ou même d’un film ou d’une pièce de théâtre ?

Si nous avions tous la même perception de la musique, des livres, des films, de toute œuvre d’art ou de divertissement, on s’en serait rendu compte depuis le temps, non ? Nous avons regardé ou écouté la même chose, mais nous n’avons pas perçu la même chose. Certains éléments ont été filtrés par notre bulle. D’autres ont été amplifiés par notre bulle. Cette bulle c’est notre taux vibratoire, on en a tous un, et personne n’a le même.

Et ce taux vibratoire, cette bulle, modifie toutes nos perceptions de ce qui existe, et se modifie également elle-même en fonction de ce que nous vivons. Et bien oui, elle n’est pas imperméable cette bulle, au contraire. Elle se nourrit en permanence de ce que la Vie nous apporte : nos relations, nos expériences de vie, nos traumatismes, nos blessures, notre culture, notre éducation, notre réflexion personnelle, nos lectures, etc…

Cette bulle est aussi vivante que vous l’êtes puisqu’elle fait partie de vous. Et pourtant, elle vous influence à chaque instant dans l’interprétation que vous faites de la « réalité ». Vous pouvez tenter d’être aussi objectif et neutre que possible, elle teintera quand même la façon dont vous exprimerez votre idée de la Vérité.

Ce que vous considérez être la Vérité est donc un simple indicateur de votre taux vibratoire, et ne devrait pas être perçu comme autre chose, jamais.

Chacun a sa propre Vérité, et l’enjeu n’est pas de savoir laquelle est la plus proche d’une Vérité universelle, fantasme ô combien irréaliste, mais de savoir jusqu’à quel point vous pouvez tolérer les Vérités des autres ? A ce sujet, je vous renvoie à mon article « la clé de la tolérance et de l’ouverture aux autres ».

La Vérité objective est un leurre, un concept falsifié jusque dans ses fondements, qui ne sert qu’à asseoir un peu plus le pouvoir de ceux qui le détiennent déjà. Accepter que la Vérité universelle n’existe pas mais que chacun a la sienne est la meilleure voie vers l’autonomie, la souveraineté et la liberté. En effet, continuer à penser que dans chaque situation, il n’y a qu’une seule Vérité et que si des personnes se contredisent, c’est forcément parce qu’il y en a un qui ment ou se trompe, est la principale, si ce n’est, unique raison pour laquelle les manipulateurs existent.

Si si, vous avez bien lu. Si vous acceptez qu’aucune Vérité n’est plus authentique ou réelle que l’autre, vous coupez l’herbe sous le pied à tous ceux qui cherchent à vous détruire mentalement et émotionnellement (quand ce n’est pas physiquement !) en vous prouvant à longueur de journée que vous avez tort, que vous êtes nul et que vous ne méritez pas d’exister. Toutes ces affirmations leur appartiennent à eux, et non à vous. C’est leur Vérité à eux, ça n’a pas à être la vôtre. C’est un indicateur de leur taux vibratoire, très bas en l’occurrence, rempli de haine, de rejet, de destruction…

Plus vite vous accepterez que votre Vérité diffère de celle des autres, plus vite vous serez libre. L’enjeu n’est pas, et n’a jamais été, de découvrir LA Vérité, mais de faire évoluer VOTRE Vérité.

La physique quantique nous le prouve d’ailleurs, en nous démontrant que l’observateur d’une expérience influe sur le sujet observé. Certains vont même plus loin en suggérant que la « réalité » n’existe que parce que nous l’observons. Si nous cessions tous d’observer le monde, le monde ne serait plus, c’est notre regard qui le crée à chaque instant… D’autres vont plus loin encore en disant que certaines personnes que nous côtoyons ne sont pas des êtres humains mais des bots, des programmes informatiques, gardiens de la Matrice, des agents Smith en somme (les films de science-fiction nous donnent souvent à dessein les clés pour comprendre notre monde), qui ne semblent exister que lorsqu’un être humain les observent mais disparaissent dès que ce n’est plus le cas.

La clé de la tolérance et de l’ouverture aux autres

Je vais commencer cet article en vous racontant une anecdote personnelle. Rassurez-vous ce ne sera pas très long (j’espère !)

L’autre jour mes 2 fils faisaient de la pate à modeler. Le grand a fabriqué un légume jaune et me l’a montré, tout fier de lui. Je lui ai répondu « oh ! c’est joli, on dirait un ananas ! ». Ce à quoi il m’a répondu que c’était en fait un poivron jaune. Son petit frère a renchéri en disant que selon lui c’était effectivement un ananas (oui, il est encore à l’âge où Maman a toujours raison ! :D).

S’en est suivie une discussion entre les 2, qui aurait facilement pu virer à la bagarre. Était-ce un ananas ou un poivron jaune ? Je m’attendais à devoir intervenir pour éviter que la conversation ne dégénère (avec 2 petits garçons autistes et hyperactifs ça peut aller vite, croyez-moi !).

A ma grande surprise, je les ai entendus se mettre d’accord de la façon la plus simple et fluide qu’on puisse imaginer. Le grand a proposé à son petit frère « on va dire que pour moi c’est un poivron jaune et pour toi c’est un ananas, ok ? » Ce à quoi le petit a acquiescé. Ils ont ensuite poursuivi leur jeu, chacun nommant ce fruit-légume jaune comme il le souhaitait, et l’autre comprenant parfaitement de quoi il s’agissait. Comme ça, tout simplement, en harmonie, sans tension… C’était beau…

Pourquoi je vous raconte ça ? Tout simplement parce que je pense que ce jour là, mes 2 fils, 7 et 9 ans, ont fait preuve de bien plus de sagesse qu’au moins 90% de l’humanité, si c’est pas plus. Et je ne dis pas ça parce que ce sont mes fils, hein (#mamanfiere).

Si on appliquait cette ouverture d’esprit à tout ce qui nous divise, à quoi ressemblerait le monde ? Religion, politique, alimentation, croyances diverses et variées… Cette recette appliquée aussi simplement du monde, et en toute spontanéité par mes enfants, est simplement la réponse à tout ce qui divise l’humanité aujourd’hui.

Pourquoi chercher à tout prix à convaincre l’autre qu’on a raison ?

Pourquoi chercher à tout prix à imposer son point de vue ?

Pourquoi chercher à tout prix à décider qui a raison et qui a tort ?

Pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas chacun avoir raison, même si on ne dit pas la même chose ?

Pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas accepter la vérité de l’autre, même si elle diffère de la nôtre ?

Vouloir convaincre l’autre, c’est vouloir prendre le pouvoir sur lui, le manipuler, le contrôler, jusque dans ses pensées et croyances. Exprimer son point de vue est sain, écouter le point de vue de l’autre est sain, débattre pour savoir qui a raison entre les 2 est une perte de temps, d’énergie et le raccourci idéal pour baisser son taux vibratoire, plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire.

Les énergies de confrontation, qu’elles se concrétisent par une guerre, un combat de rue ou un débat sans fin sur internet ponctué de point Godwin et d’ad hominem, ne sont plus les bienvenues sur Terre aujourd’hui. Gaia ascensionne, si on veut pouvoir la suivre, nous devons immédiatement cesser toute forme de confrontation. L’énergie de la confrontation n’est pas compatible avec l’accès à la 5e dimension, et c’est là que la Terre se rend.

Vous voulez rester en vie sur Terre encore quelques temps ? Arrêter de vous battre avec les autres, autant physiquement que par le biais d’une discussion.

Si l’énergie que chacun utilise à essayer de convaincre les autres qu’ils ont tort était utilisée à la guérison de ses propres blessures et à son développement personnel, le monde dans lequel on vit serait déjà le paradis sur Terre auquel nous aspirons (presque) tous.

En résumé et pour conclure, la prochaine fois que dans une conversation vous serez tenté d’argumenter pour dire que vous avez raison, ou si à l’inverse vous sentez que votre interlocuteur cherche à vous faire changer d’avis, demandez-vous à quel point c’est important de savoir si votre morceau de pâte à modeler est un ananas ou un poivron jaune, franchement tout le monde s’en fout, ce qui compte c’est de s’amuser ensemble 🙂

Quelle est ma mission de vie ?

Nombre d’entre nous se questionnent sur leur mission de vie.

Pour quelle raison ai-je choisi de m’incarner sur Terre ?

Quel plan ai-je établi avant de m’incarner et comment le retrouver ?

Je vous propose ici la réponse qui m’a été dictée par mon âme. Ce n’est que ma vérité, pas nécessairement la vôtre.

Nous sommes comme des notes de musique.

Chacun de nous est une note unique au sein d’une gamme infinie.

Notre mission de vie est simplement d’incarner cette note de musique dans la matière.

Chaque note étant unique, personne ne peut le faire à notre place.

Chacun de nous a une fréquence unique dont on cherche à nous éloigner en nous façonnant tous de la même manière, dès l’enfance.

Notre travail c’est de retrouver cette note unique pour sonner à l’unisson de notre âme.

Seule, une note de musique n’est rien d’autre qu’un bruit uniforme.

Associée à d’autres notes, elle compose une infinité de mélodies.

Chacune de nos relations est une mélodie, si nous jouons la bonne note, celle de notre âme, la mélodie est harmonieuse.

Si nous sonnons faux, car nous sommes déconnectés de nous-mêmes, de par notre éducation, nos traumatismes, l’identification à notre ego, toutes les mélodies que nous jouerons avec les autres seront dissonantes.

Notre vie sera dissonante.

Notre mission de vie est simplement de se connecter suffisamment à notre âme pour incarner notre vraie fréquence, notre vraie note de musique.

La façon dont nous l’incarnons dans la matière, les choix que nous faisons au quotidien, notre métier, nos loisirs, importent peu.

Si nous sonnons juste, si nous écoutons la vibration de notre âme et que nous la laissons aux commandes de notre vie, qu’importent nos actes, ils seront forcément justes, notre vie sera forcément juste.

Donc la question n’est pas « quelle est ma mission de vie ? », mais « est-ce que je sonne juste ? » car si la fréquence est bonne, le reste suit (quand la musique est bonne, comme dirait Jean-Jacques !).

Voilà la visualisation qui m’est venue avec ce message :

D’abord, j’écoute intérieurement chacun de mes chakras, la note qu’il émet.

Tous mes chakras doivent émettre la même note, si ce n’est pas le cas, je demande à mon âme de les aligner sur la même fréquence.

Ensuite je vérifie la puissance de leur fréquence, l’ampleur de la note de musique qu’émettent mes chakras, et je demande à mon âme d’harmoniser leur puissance si certains sonnent plus faiblement que les autres.

Puis je me visualise au milieu d’une colonne de lumière, connecté à la lumière qui descend du Ciel et connecté à la lumière qui monte de la Terre

A chaque inspiration, je reçois cette lumière en moi, elle me traverse et vient se loger au sein de chacun de mes chakras.

Chaque chakra reçoit la lumière d’en haut et la lumière d’en bas et tourne sur lui-même pour intégrer et mélanger ces 2 lumières, tel un yin et yang.

La lumière que j’ai reçu, du Ciel et de la Terre, devient alors imprégnée de ma propre fréquence, de ma propre couleur, de mon propre équilibre entre yin et yang, que j’émets ensuite vers l’extérieur.

A chaque expiration, chacun de mes chakras tourne dans l’autre sens et souffle vers l’extérieur de mon corps ce mélange de lumière unique qui porte ma fréquence personnelle.

Je visualise cela au rythme de mes inspirations et expirations aussi longtemps que je le souhaite, jusqu’à me sentir entièrement harmonisé à moi-même et à l’Univers.

Namaste (je salue le divin en chacun de vous).

La sagesse de la goutte d’eau dans l’océan

Il était une fois, une goutte d’eau.

Elle vivait au milieu de l’océan, parmi toutes ses sœurs les gouttes d’eau.

Elle savait parfaitement quel était son rôle : Être.

Elle devait être une goutte d’eau parmi des milliards de gouttes d’eau.

Mais un jour, elle décida d’expérimenter autre chose.

Elle avait du mal à savoir réellement qui elle était au milieu de ses semblables.

Elle avait la sensation de ne pas être si utile, qu’importe qu’elle soit là ou pas, de toute façon, des milliards d’autres êtres semblables à elle-même peuplaient cet océan.

Elle ressentait le besoin de se tester dans d’autres conditions, de découvrir ses limites, de se confronter à une réalité moins paisible, moins confortable.

Elle partit donc à l’aventure.

Elle devint donc une goutte de pluie, puis une goutte de fleuve, une goutte de rivière, une goutte de ruisseau.

Elle découvrit le froid en devenant une goutte d’eau dans un glaçon.

Elle découvrit la chaleur en devenant une goutte d’eau dans un radiateur.

Elle découvrit la saleté en devenant une goutte d’eau dans les égouts.

Elle découvrit la propreté en devenant une goutte d’eau dans un bain moussant.

Elle découvrit la tristesse en devenant une goutte d’eau dans une inondation.

Elle découvrit le bonheur en devenant une goutte d’eau qui éteint un incendie.

Mais malgré toutes les expériences qu’elle vivait, elle se sentait toujours aussi frustrée.

Frustrée de réaliser qu’elle ne pouvait rien réaliser seule, elle devait sans cesse s’associer avec d’autres gouttes d’eau afin d’être réellement significative.

Elle espérait que son voyage lui permettrait de trouver enfin qui elle était vraiment, et quelle était sa mission de vie, et la réponse semblait toujours lui échapper, quoi qu’elle fasse.

Sa maison lui manquait, elle décida donc, un peu honteuse, de revenir dans son océan pour y redevenir la goutte d’eau qu’elle avait toujours été.

Elle s’attendait à des railleries de ses camarades les gouttes d’eau de l’océan, qui ne manqueraient pas de se moquer d’elle puisqu’elle revenait bredouille.

A sa grande surprise, il n’en fut rien : non seulement elle fut accueillie en triomphe par toutes les gouttes d’eau de l’océan qui l’attendaient impatiemment, « tu nous as tellement manqué, l’océan n’est pas le même lorsqu’il y manque une goutte d’eau ! ». Mais en plus, elles lui réclamèrent les récits de ses expériences loin de l’océan.

« Ah bon ? vous voulez vraiment savoir ? » s’étonna la petite goutte d’eau aventurière.

« Mais bien sûr, fais nous profiter de ton savoir, tu as expérimenté d’autres réalités, qu’as-tu appris sur le monde ?« 

Et là, la goutte d’eau réfléchit et leur dit : « J’ai appris que rien n’est plus important que la solidarité et que tout le monde est indispensable. Même quand on a l’impression de ne pas être utile, ce que nous faisons, personne d’autre ne peut le faire à notre place, et nous ne pouvons rien réaliser d’important sans l’aide des autres. »

Puis la goutte d’eau reprit sa place dans l’immense océan, au milieu de ses milliards de sœurs, et, riche de ses apprentissages, reprit son activité favorite avec d’autant plus de bonheur : Être.

Pourquoi se battre pour revendiquer sa liberté ?

Pourquoi se battre pour revendiquer sa liberté ?

Se battre, protester, manifester dans la rue contre l’absence de liberté qui nous est imposé revient à admettre que nous ne sommes pas libres et que « quelqu’un d’autre » détient notre liberté.

Cela revient à se considérer délibérément comme des esclaves qui attendent qu’on leur donne leur liberté.

Nous n’avons pas à nous battre pour obtenir quelque chose que nous possédons déjà.

Nous avons juste à prendre conscience que cette liberté que nous convoitons est déjà nôtre, et que cette absence de liberté que nous déplorons n’existe que dans nos têtes.

La peur nous pousse à croire que l’on peut nous forcer à faire ce que nous ne voulons pas, mais c’est uniquement parce que docilement nous acceptons les règles du jeu.

La peur et la division constituent les piliers de cette croyance que nous devons obéir, et nous plier aux règles absurdes et inconstantes qui sont annoncées chaque jour dans les médias.

Comment savons-nous quelles règles nous devons suivre ? Parce que nous nous ruons sur la télévision dès que le gouvernement s’adresse à nous. Et si personne ne le regardait ? Et si personne ne l’écoutait ? Personne ne respecterait les règles puisqu’on ne les connaitrait même pas. Ils n’ont même pas besoin de nous forcer à obéir, nous répondons présents de nous-mêmes dès qu’ils veulent dire quelque chose.

« Allez-y allez-y, nous sommes vos esclaves consentants, dites-nous vite quelle nouvelle règle absurde vous souhaitez nous imposer, histoire qu’on ait une bonne raison de râler, de justifier notre colère, et d’oublier notre libre-arbitre ! »

Si un seul d’entre nous refuse de se plier aux règles, bien sûr il le paye cher.

Si la totalité d’entre nous refuse de se plier aux règles, que se passe-t-il ?

La règle disparait.

La règle n’est une règle QUE parce que nous lui obéissons, parce que nous l’acceptons comme telle.

En tant qu’êtres libres, nous choisissons à quelles règles nous donnons du crédit, et en tant que collectif, nous choisissons quelles sont les règles.

Tant que les humains croiront qu’ils sont des individus, ils seront des esclaves consentants qui demanderont à être dirigés.

Le jour où l’humanité comprendra qu’elle est UN COLLECTIF qui choisit ses règles elle-même, plus aucun être humain ne sera un esclave.

Loïs le corbeau blanc

Il était une fois Loïs, le corbeau blanc.

Il vivait parmi les corbeaux noirs.

Il ne connaissait aucun oiseau qui ne soit pas noir.

Il ne comprenait pas pourquoi il était différent des autres corbeaux.

Il aurait préféré être noir, pour être comme les autres.

Il n’aimait pas être différent.

Pourtant, les autres corbeaux ne semblaient pas le lui reprocher.

Les autres corbeaux savaient que Loïs était différent, qu’il était blanc, et ce n’était pas un problème pour eux.

Loïs, lui, faisait tout ce qu’il pouvait pour avoir l’air le plus noir possible, par peur d’être rejeté.

Il se roulait dans la suie, dans la cendre, dans la boue, pour tenter de foncer ses plumes.

Il se disait qu’ainsi, les autres ne le rejetteraient pas, car il aurait l’air noir comme eux.

Les corbeaux noirs voyaient bien les efforts que Loïs le corbeau blanc faisait pour avoir l’air noir, mais cela leur importait peu.

Qu’il soit blanc ou noir, ils aimaient Loïs, et ne comprenaient pas pourquoi il voulait à tout prix salir ses belles plumes blanches.

Mais ils le laissaient faire, si c’est ce qu’il veut, après tout, pourquoi le juger ?

Ils acceptaient Loïs tel qu’il était, seul lui ne s’acceptait pas en tant que corbeau blanc.

Un jour, fatigué de faire semblant, et persuadé qu’il ne valait rien, Loïs partit.

Il partit à la recherche d’autres corbeaux blancs.

Il ne voulait plus être différent, il ne voulait plus vivre parmi les corbeaux noirs.

Il voyagea et ne trouva aucun corbeau blanc.

En revanche, il découvrit des oiseaux de toutes les couleurs, de toutes les formes, de toutes les tailles.

Il découvrit des animaux, qui n’étaient pas des oiseaux, de toutes les couleurs, de toutes les formes, de toutes les tailles.

Il pensait être différent en étant un corbeau blanc, et découvrit par son voyage qu’il était identique, car chacun est différent.

Maintenant Loïs ne cache plus ses belles plumes blanches, il n’essaie plus de les colorer en noir.

Maintenant Loïs prend soin de son plumage, il déploie ses ailes avec fierté, et aime leur belle couleur.

Maintenant Loïs est fier de ses belles plumes blanches car il a compris qu’en étant différent des autres, il était comme tout le monde.

Loïs a compris que chacun est précisément ce qu’il doit être, et que chacun n’a qu’une seule chose à faire : être ce qu’il est, complètement, parfaitement, avec fierté et amour.

Et maintenant que Loïs s’aime en tant que corbeau blanc, il aime ses compagnons les corbeaux noirs et n’a plus peur d’eux.

Et il prend conscience que pendant tout ce temps, tout le monde l’aimait en tant que corbeau blanc, et tout le monde trouvait son plumage magnifique, il était le seul qui ne s’aimait pas et ne s’acceptait pas.

Comment avait-il pu ne pas voir tout l’amour que lui portaient les corbeaux noirs ?

Loïs le corbeau blanc te le dit, aime toi et tu verras l’amour dans les yeux des autres, accepte toi et tu verras l’acceptation dans les yeux des autres, sois toi et tu te reconnaîtras dans les yeux des autres.

Il y a tellement de choses que je voudrais vous dire…

Il y a tellement de choses que je voudrais vous dire…

Je voudrais vous dire de ne pas vous inquiéter, de ne pas succomber à la peur, malgré ce que vous voyez et entendez quotidiennement…

Je voudrais vous dire de ne pas succomber au désespoir même si tout semble perdu d’avance…

Je voudrais vous dire de ne pas succomber à la peur, car c’est elle qui crée précisément ce que vous craignez…

Je voudrais vous dire que le combat est déjà gagné même si vous pensez le contraire, même si tous les signes autour de vous vous indiquent le contraire…

Je voudrais vous dire que vous devez cultiver l’espoir en vous même si rien de ce que vous voyez ne vous donne à espérer…

Je voudrais vous dire de croire en l’Humain même si vous le pensez mauvais…

Je voudrais vous dire d’avoir confiance en l’Avenir, un avenir radieux, même si vous êtes envahis d’images apocalyptiques lorsque vous envisagez l’après…

Je voudrais vous dire que la recrudescence de scandales et d’images choquantes, qui vous heurtent au plus profond de vous-même est précisément le signe d’espoir que vous attendez…

Je voudrais vous dire que tout ce chaos, ce tumulte dans lequel on cherche à nous noyer, est tel le poisson qui se débat parce qu’il est déjà trop tard pour lui, le pêcheur l’a déjà condamné même s’il n’en a pas encore conscience…

Je voudrais vous dire que l’Humanité va sortir de tout cela grandie, même si vous avez l’impression qu’elle s’enfonce chaque jour un peu plus dans les ténèbres…

Je voudrais vous dire que les jours à venir seront difficiles mais que cela en vaudra la peine, et que plus ce sera difficile, plus nous pourrons croire en notre Victoire

Je voudrais vous dire que nous vivons une époque unique, exceptionnelle, et que nous avons une chance inouïe de faire partie de cette Terre précisément à ce moment là, pour assister et participer à ce tournant de l’histoire de l’humanité…

Je voudrais vous dire de cultiver l’amour, la lumière en vous car elle est notre Arme, notre Epée face aux ténèbres, et qu’armés ainsi, rien ne pourra plus jamais nous soumettre aux ténèbres et à la soumission, au désespoir et au mensonge…

Je voudrais vous dire de ne pas vous fier aux apparences, et de n’écouter que votre cœur car seul lui peut vous amener à la Vérité, votre Vérité…

Je voudrais vous dire de vous aimer malgré vos défauts, d’aimer les autres malgré leurs défauts, car seul l’amour peut effacer ces défauts, alors que le rejet les nourrit…

Je voudrais vous dire d’éteindre votre télévision, et d’aller dans la forêt à la place, je voudrais vous dire de lâcher votre téléphone portable et de jouer avec vos enfants à la place, je voudrais vous dire d’éteindre votre ordinateur et de faire un feu de camp avec vos amis à la place…

Je voudrais vous dire que vous n’êtes pas une victime impuissante mais un créateur puissant…

Je voudrais vous dire que vous n’êtes pas un(e) ouvrier(e), un(e) employé(e) de bureau, un(e) chef(fe) d’entreprise, un(e) commerçant(e), un(e) demandeur(euse) d’emploi, un(e) retraité(e), vous êtes avant tout un Guerrier, un Résistant…

Je voudrais vous dire tout cela, mais qui pourra l’entendre ?

Quelques réflexions personnelles autour de la tolérance et de la diversité des idées

L’autre jour, je discutais avec un membre de ma belle-famille, et il commence à me parler de quelqu’un que je ne connais pas, et ajoute « ça ne va pas te plaire, il est éleveur de veaux ».

Cette façon de présenter les choses m’a d’abord surprise, « ça ne va pas te plaire ». Pourquoi est-ce que ça ne me plairait pas de savoir que quelqu’un que je ne connais pas est éleveur de veaux ? Lire la suite « Quelques réflexions personnelles autour de la tolérance et de la diversité des idées »

Lumière : le documentaire sur le pranisme

soleil dans une feuille

Il y a quelques jours j’ai vu un documentaire très intéressant sur un sujet qui m’intéresse énormément depuis que j’ai appris son existence : le pranisme, c’est-à-dire le fait de se nourrir exclusivement de prana.

Alors, avant de vous parler de ce documentaire, définissons d’abord de quoi il est question : le prana c’est quoi ?

Lire la suite « Lumière : le documentaire sur le pranisme »

A faire soi-même : la boite à rêves

Aujourd’hui j’ai envie de vous proposer un petit DIY tout simple et magique, très facile à faire avec vos enfants, et utile à tous quelque soit notre âge : la boîte à rêves !

Lire la suite « A faire soi-même : la boite à rêves »

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Quand la vie est une tempête dans laquelle on se noie…

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