Nous vivons dans une société qui attend de nous que nous consommions.

Aussi souvent que possible, et en grande quantité.

A tel point que nous sommes considérés comme des consommateurs avant d’être des citoyens et même avant d’être des humains.

On nous dit que notre devoir est de relancer la « croissance ». Cette fameuse notion économique qui tente d’obtenir toujours plus de richesse sur une planète dont les ressources s’appauvrissent à force d’être maltraitée.

Cette quête du « toujours plus » qui guide nos vies depuis plusieurs décennies est vide de sens et destructrice.

Elle détruit notre planète autant que notre capacité à être heureux.

Le marketing nous a fait oublier que le bonheur vient de l’être et non de l’avoir.

Refusons tout cela, refusons d’être ce que l’on attend de nous.

Choisissons de prendre notre vie en main au lieu de suivre un chemin décidé par d’autres et qui nous mène à la destruction de notre planète et de nos vies.

Détachons nous des médias qui nous maintiennent dans une forme d’esclavage consumériste.

Préférons la sobriété choisie à l’austérité imposée.

Aimons notre planète, notre maison, et faisons lui savoir en prenant soin d’elle.

N’achetons que ce dont nous avons réellement besoin et si possible d’occasion.

Favorisons le troc, le prêt et le don.

Détournons les objets pour allonger leur durée de vie.

Réutilisons ce qui était destiné à la poubelle.

Apprenons à nous passer du superficiel, à trouver le bonheur en nous-même au lieu de le chercher dans l’acquisition de nouveaux objets dont nous nous détournerons en quelques jours.

Tentons d’atteindre la sagesse de l’âme en faisant taire notre ego qui veut avoir mieux et plus que le voisin.

Apprenons à nous contenter de ce que l’on a car notre bien le plus précieux est d’être vivant.

Cessons de chercher à obtenir le superficiel et travaillons à permettre à tous d’avoir l’essentiel.

Recherchons toujours la simplicité, la solution la moins énergivore, la plus naturelle et la plus facile.

Économisons nos ressources, même si elles semblent abondantes.

Nourrissons nous d’aliments simples, peu transformés et qui ne détruisent pas le sol dans lequel ils poussent.

Soutenons les initiatives locales, les petits commerçants et artisans et détournons nous des multinationales et des centres commerciaux sans âmes.

Cessons de rechercher sans cesse le profit ou la contrepartie, donnons sans compter et c’est notre âme qui s’enrichit.

Décidons une fois pour toute que le verre est à moitié plein et pas à moitié vide.

Choisissons l’optimisme et le bonheur, l’espoir et les projets.

Cette quête de simplification volontaire est un travail de longue haleine dans notre société où la quantité prime sur la qualité.

Acceptons de ne pas réussir tout de suite, acceptons de ne pas réussir à se séparer de certaines choses, acceptons de faire petit à petit et de laisser le temps être notre allié dans cette démarche et acceptons d’être incompris de notre entourage sans chercher à convaincre à tout prix.

« La consistance est une condition nécessaire à l’émergence de l’influence minoritaire », soyons consistants, congruents et cohérents dans nos actes et faisons en sorte qu’ils soient alignés avec nos pensées et nos paroles, et le reste suivra…